Brilac
Ultimatum des éleveurs sur le prix du lait de chèvre
Brilac
Les éleveurs de chèvres de Poitou-charentes et Pays de la Loire fixent la deadline au 15 février pour une revalorisation conséquente du prix du lait et menacent d'actions bloquantes.
Dégradation du prix du lait de chèvre et des PVI et envolée des coûts de production
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Brilac
Dégradation des PVI des fromages de chèvres depuis 2008/2009 alors qu'ils remontent pour les fromages en global depuis 2010
Stabilité du prix consommateur - Ventes de fromages de chèvre dans les rayons libre-service des GMS (Source IRI)
Les éleveurs de chèvre du Grand Ouest tirent la sonnette d’alarme sur le prix du lait et demandent aux entreprises une augmentation de 120 euros les mille litres avant le 15 février. Dans un communiqué, la famille production du Brilac, l’interprofession du lait de chèvre de Poitou-Charentes et Pays de la Loire, menace des conduire des actions bloquantes dans les entreprises et les GMS s’ils n’obtiennent pas gain de cause au 15 février.
Les producteurs rappellent que « les augmentations consenties par les entreprises ne suffisent pas pour faire face à l’augmentation des coûts de production ». Les producteurs constatent aussi la baisse de production du lait de chèvre de 15 % par rapport à l’an dernier. Un quart des exploitations connaitraient d’importantes difficultés financières.
Les laiteries connaissant également des difficultés, les éleveurs de chèvre estiment que la revalorisation du prix du lait passe obligatoirement par une augmentation des prix de vente industriels des fromages qui se sont fortement dégradés alors que le prix consommateur restait stable.
Les producteurs rappellent que « les augmentations consenties par les entreprises ne suffisent pas pour faire face à l’augmentation des coûts de production ». Les producteurs constatent aussi la baisse de production du lait de chèvre de 15 % par rapport à l’an dernier. Un quart des exploitations connaitraient d’importantes difficultés financières.
Les laiteries connaissant également des difficultés, les éleveurs de chèvre estiment que la revalorisation du prix du lait passe obligatoirement par une augmentation des prix de vente industriels des fromages qui se sont fortement dégradés alors que le prix consommateur restait stable.