Négociations commerciales, la Fnec attend une hausse des prix à la hauteur des besoin des éleveurs caprins
"Les négociations commerciales se terminent ce lundi 28 février dans un contexte inflationniste et d’envolée des cours des matières premières" rappelle la fédération nationale des éleveurs de chèvres dans un communiqué. Elle réitère sa demande de hausse du prix du lait payé au producteur d’au moins 60 € / 1000 L pour couvrir l’intégralité de l'augmentation des coûts.
"Les négociations commerciales se terminent ce lundi 28 février dans un contexte inflationniste et d’envolée des cours des matières premières" rappelle la fédération nationale des éleveurs de chèvres dans un communiqué. Elle réitère sa demande de hausse du prix du lait payé au producteur d’au moins 60 € / 1000 L pour couvrir l’intégralité de l'augmentation des coûts.
A quelques heures de la clôture des négociations commerciales 2022, la tension est forte dans les filières agricoles. La hausse des charges est évaluée par la fédération nationale des éleveurs de chèvres à plus de 7 % pour les éleveurs caprins, soit 60 €/1000 L. "Les éleveurs de chèvres attendent maintenant que la hausse du prix du lait soit à la hauteur des besoins et des enjeux de la production dès le mois de mars", alerte la Fnec dans un communiqué.
"Au cours de ces derniers mois, dans la dynamique de la loi Egalim2 et pour maximiser les chances de réussite de ces négociations commerciales, la Fnec et son réseau ont échangé avec les représentants des laiteries très régulièrement afin de porter les revendications de revalorisation du prix du lait de chèvre", précise-t-elle.
La Fnec explique également avoir adressé un courrier à chaque enseigne de la grande distribution faisant part du prix objectif de 840 € / 1000 L nécessaire pour dégager un revenu suffisant.
De son côté, dans un communiqué du 26 février, La Coopération Agricole s'inquiète des risques pour l'ensemble des agriculteurs et coopératives français qui font face à une inflation record des prix des matières première et de l'énergie : "A 48h de la date butoir des négociations commerciales annuelles et dans un contexte de guerre en Ukraine, La Coopération Agricole alerte sur l’aggravation de la situation économique de l’ensemble des filières agricoles et alimentaires. Les importantes pertes de marges engendrées par une situation d’inflation historique menacent l’activité et la pérennité de notre chaîne alimentaire. Il est urgent de réagir : l’ensemble des maillons doit prendre leur responsabilité !".