Les surmortalités liées à la FCO prises en charge pour les caprins
Les élevages caprins peuvent enfin être indemnisés des pertes causées par les sérotypes 3 et 8 de la fièvre catarrhale ovine. Mais, réservée aux foyers confirmés, cette première aide ne devrait pas concerner beaucoup d’élevages de chèvres.
Les élevages caprins peuvent enfin être indemnisés des pertes causées par les sérotypes 3 et 8 de la fièvre catarrhale ovine. Mais, réservée aux foyers confirmés, cette première aide ne devrait pas concerner beaucoup d’élevages de chèvres.

L’Etat va finalement prendre en charge les surmortalités des caprins liées à la fièvre catarrhale ovine (FCO). L’indemnisation concerne les élevages ayant eu des caprins morts ou euthanasiés entre le 1er juin et 31 décembre 2024 à cause du sérotype 8 ou du 5 août au 31 décembre 2024 à cause du sérotype 3. Ne sont concernés que les animaux qui ont fait qui l’objet d’une suspicion clinique posée par le vétérinaire sanitaire de l’élevage et confirmée par un résultat d’analyse PCR positif. Ces indemnisations sont à demander jusqu'au 14 février 2025 via le téléservice sur le site padcollecte.franceagrimer.fr. Des informations sont aussi données sur le site franceagrimer.fr.
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Le calcul du montant d’indemnisation se fait en déclarant les mortalités sur la période auxquelles on soustrait les taux de mortalité de référence qui sont de 2,59 % pour les caprins d’un à douze mois et de 3,88 % pour les caprins de plus d’un an pour la FCO-8 ou de 2,97 % et 3,48 % pour la FCO-3. Ce taux ajusté est multiplié par 225 euros pour les caprins de 1 à 12 mois et de 451 euros pour les caprins de plus d’un an.
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Par exemple, si un élevage avec 120 caprins de plus d’un an au 1er juin 2024 a été déclarée foyer de FCO-8 le 30 septembre et a comptabilisé 8 chèvres mortes après cette date, les pertes calculées sont de [8 – (120 x 3,88 %)] x 451 € = 1 508 euros.