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Les principaux points du cahier des charges bio pour l’élevage caprin

© D. Hardy
Général

Les conditions de logements sont de 1,5 m² minimum par tête et une aire d’exercice de 2,5 m² par tête. L’élevage hors sol est interdit.

Les caprins bio naissent et sont élevés sur des fermes biologiques. L’introduction d’animaux non bio est autorisée pour la constitution d’un troupeau (chevrettes de moins de 60 jours et élevées dès le sevrage en AB) et le renouvellement du cheptel (dans la limite de 20 % du cheptel adulte et des mâles reproducteurs).

La conversion simultanée (terres et animaux) est de deux ans. Lors d’une conversion non simultanée, les animaux sont bio au bout de six mois et le lait peut alors être valorisé en bio.

L’activité doit être notifiée auprès de l’Agence bio au moment de la conversion. L’éleveur choisit un organisme certificateur qui va le contrôler une ou plusieurs fois par an.

Alimentation

L’utilisation du pâturage se veut maximale. Chaque fois que les conditions le permettent, un accès aux pâturages doit être offert aux animaux de manière à permettre une utilisation maximale de ces pâtures.

L’alimentation est entièrement bio. Elle provient au moins à 60 % des productions de la ferme ou produites en coopération avec d’autres exploitations biologiques de la même région. Au moins 60 % de la matière sèche composant la ration journalière provient de fourrages grossiers frais, séchés ou ensilés.

L’utilisation d’aliments OGM est interdite, ainsi que l’usage des antibiotiques, de coccidiostatiques, de substances médicamenteuses ou de toute substance destinée à stimuler la croissance ou la production du cheptel.

Pratiques d’élevage

La reproduction peut se faire en monte naturelle ou grâce aux inséminations artificielles. L’induction, la synchronisation des chaleurs et le transfert d’embryon sont interdits.

Les chevrettes sont nourries au lait naturel, de préférence maternel, pendant 45 jours minimum (lait entier ou non, sans aucun additif, liquide ou en poudre, et certifié AB).

Les traitements alternatifs à l’allopathie sont à privilégier avant tout. Les traitements allopathiques chimiques de synthèse ou les antibiotiques sont limités aux soins curatifs et en nombre de traitements (3 traitements par an pour les animaux dont le cycle de vie est supérieur à un an), en dehors des vaccinations, des traitements antiparasitaires et des plans d’éradication obligatoire. Chaque traitement chimique constitue une mesure d’exception et doit être justifié par une prescription vétérinaire complétée d’une analyse. Le délai d’attente est doublé par rapport au délai d’attente légal.

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