Crise du lait de chèvre
Les pouvoirs publics nomment un médiateur
150 éleveurs de vaches et de chèvres bloquaient une laiterie vendéenne de Terra Lacta pour annuler une baisse de 30 euros les 1 000 litres. Le ministre de l'Agriculture a nommé un médiateur et rencontrera prochainement les entreprises et les éleveurs.
Depuis mercredi midi, plus de 150 éleveurs caprins et bovins bloquaient le site de Terra Lacta (ex Glac) à Mareuil-sur-Lay en Vendée pour dénoncer la décision du conseil d’administration de baisser de 30 euros les 1000 litres le prix du lait de chèvre à partir du 1er février. Très déterminés, les éleveurs sont restés toute la nuit et toute la matinée afin d’obtenir que Terra Lacta revienne sur sa décision.
Les producteurs ont insisté sur le fait que baisser le prix du lait ne résoudra en aucun cas le problème des surstocks et que la sortie de la crise passera par la maîtrise des volumes collectés.
La mobilisation en grand nombre des producteurs caprins et bovins et la pression exercée par les responsables de la Fnec durant toute la semaine ont porté leurs fruits et ont permis d’obtenir la nomination d’un médiateur, Georges-Pierre Malpel.
Le ministre de l’Agriculture, Bruno Le Maire, réunira également l’ensemble des acteurs de la filière caprine en tout début de semaine prochaine « pour que des mesures concrètes soient dégagées afin que des perspectives durables soient offertes à cette filière pleine d’avenir ».