Le petit-lait est redistribué aux chèvres
Mathilde Boulanger et Damien Imblot préfèrent redonner le petit-lait issu de la fabrication fromagère au troupeau caprin.
Fromagère fermière dans l’Yonne, Mathilde Boulanger et son conjoint Damien Imblot préfèrent redonner le petit-lait issu de la fabrication fromagère au troupeau caprin. En fromagerie, le lactosérum coule sur les tables de moulage puis tombe dans une gouttière jusqu’à un petit bac. Là, une pompe se déclenche automatiquement à une certaine hauteur de liquide. Le petit-lait est alors envoyé dans une citerne de 1 000 litres placée en hauteur dans la chèvrerie. Tous les jours, Damien distribue ce petit-lait aux chèvres qui se jettent dessus goulûment. Il utilise pour cela une brouette et d’anciens bidons de 20 litres. Au pic de production, c’est une douzaine de bidons qui sont distribués chaque jour. « Ce lactosérum, et l’eau de rinçage des tables, n’est pas intégré dans la ration mais c’est un vrai complément alimentaire, apprécie Mathilde. Ça serait dommage de s’en priver, surtout que, sinon, notre filtre à roseaux ne pourrait pas absorber toute cette charge. » Le système de pompe est installé depuis trois mois et le couple d’éleveurs prévoit de nettoyer la citerne et la tuyauterie une ou deux fois par an. Le bac dans la fromagerie est, lui, nettoyé plus régulièrement.