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Études divergentes sur l’utilité du comptage cellulaire
Les études scientifiques sur le comptage cellulaire en caprin fleurissent de par le monde. Les résultats sont parfois contrastés à l’image d’une récente étude Sarde.
Une étude suédoise parue dans Acta Veterinaria Scandinavica se veut plus rassurante sur le comptage de cellules somatiques comme indicateur de l'infection intramammaire dans des chèvres laitière. La collecte et l’analyse du lait de 111 chèvres dans cinq fermes a montré de fortes corrélations entre les infections mammaires et le score de comptage cellulaire obtenu par le test de mammite de Californie (CMT) ou avec un compteur deLaval portatif de cellules (DCC).
L’étude néerlandaise publiée dans Journal of Dairy Science confirme aussi que le comptage des cellules somatiques peut être un outil pour détecter les infections aux staphylocoques dorés. En début de lactation, la limite de 1,5 million de cellules par ml semble être, selon les auteurs, un bon indicateur de mammite subclinique. Cependant, des tests bactériologiques supplémentaires paraissent nécessaires pour identifier les résultats faussement positifs.
Enfin, une étude polonaise parue dans Small Ruminant Research observe pareillement une forte relation entre la présence de bactéries pathogènes et le score de comptage cellulaire obtenu suite à trois années de prélèvements sur 66 chèvres polonaises. Aucune bactérie pathogène n’a été détectée dans les deux tiers des échantillons, des staphylocoques à coagulase négative ont été détectés dans un quart des échantillons. L’analyse microbiologique a également montré que des bactéries pathogènes étaient présentes dans 20 % des échantillons malgré un faible score de comptage cellulaire (inférieur à un million de cellules par millilitre).