Le graphique
Des effectifs caprins stables depuis 2018
Contrairement à d’autres filières, le nombre d’exploitations professionnelles caprines est stabilisé autour de 8 000 depuis 2018. D’après la base de données nationale d’identification, depuis cinq ans les variations du nombre d’exploitations sont majoritairement dues aux détenteurs de moins de dix reproducteurs (non considérés professionnels). En effet, du côté des exploitations de plus de dix reproducteurs caprins, le nombre d’exploitations de chaque tranche d’effectifs distinguées ci-contre ne varie pas beaucoup sur les quatre dernières années. En revanche, les exploitations non professionnelles sont passées de 9 700 en 2017 à 12 200 en 2018, et de 19 500 têtes à 41 000. Dans le même temps, 2 600 exploitations professionnelles ont disparu. Il y a donc eu redistribution de l’effectif total à la faveur des petits détenteurs, et au détriment de chacune des autres catégories. Cependant, le nombre de reproducteurs dans l’ensemble des exploitations professionnelles n’a pas baissé, ce qui traduit une concentration des animaux dans les élevages. Depuis, les proportions de chaque tranche d’effectifs ne varient presque plus, ni le nombre de reproducteurs par exploitation. Il est à noter que les exploitations de plus de 200 reproducteurs ont en réalité aux alentours de 400 reproducteurs, et en moyenne il y a 130 reproducteurs par exploitation professionnelle en France. On retrouve le plus d’animaux autour des Deux Sèvres, le Lot, l’Aveyron, la vallée du Rhône, la Corse et La Réunion.
Les repères d’identification, majoritairement vendus par Allflex-Chevillot et Datamars, sont pour 60 % des marqueurs pour chevreaux. Le format barrette est peu utilisé, contrairement aux pendentifs conventionnels et boutons électroniques. Les repères de type bagues au paturon sont majoritairement électroniques, mais ne représentent qu’une fraction minime des repères utilisés.