Chaulage : « j'ai économisé 4000 euros grâce à la mesure de résistivité de mes parcelles »
Associé du Gaec de la voie lactée, Patrice Lièvre cultive 220 hectares à Vernoux-en-Gatine, dans les Deux-Sèvres. Tous les ans, il maintien le pH de ses sols via la fertilisation calcique. L'agriculteur réalise d'importantes économies grâce à des analyses basées sur la résistivité électrique des sols.
Associé du Gaec de la voie lactée, Patrice Lièvre cultive 220 hectares à Vernoux-en-Gatine, dans les Deux-Sèvres. Tous les ans, il maintien le pH de ses sols via la fertilisation calcique. L'agriculteur réalise d'importantes économies grâce à des analyses basées sur la résistivité électrique des sols.
« Sur la ferme, on a toujours chaulé, que ce soit sous forme de poudre ou de granulés. J’ai des limons argileux entre 6,5 et 6,7 et je chaule régulièrement pour améliorer la structure du sol. Moins les terrains sont battants et asphyxiants, plus ils sont faciles à travailler.
Depuis trois ans, j’ai engagé toute mon exploitation dans la cartographie des sols à partir de la mesure de la résistivité électrique et cela me permet d’être plus précis. En fonction des zones agronomiques, j’ai diminué mon niveau d’apport et j’apporte juste ce qu’il faut au plus près des besoins. Autrefois, je mettais une tonne à l’hectare avant les semis. Là, lorsque le pH est à 7, je ne mets rien.
Cette méthode me permet de réaliser des économies importantes. Le budget chaulage de l’exploitation est de 12 000 euros par an et dès la première année de mise en oeuvre, nous avons diminué ce poste de 4 000 euros. Si on doit mettre de l’argent dans la fertilisation, il faut commencer par là. »