Vente aux enchères : un taureau Angus adjugé 7 000 euros
L’association Aberdeen Angus France, l’organisme de sélection de la race, tenait sa première vente aux enchères dans l’hexagone ce samedi 9 novembre 2024 à Poitiers, à l’occasion de l’événement La Ferme s’invite. Le top price revient au taureau Barack, appartenant au Gaec de Charmeil dans la Loire. Ce dernier a été vendu 7 000 euros.
L’association Aberdeen Angus France, l’organisme de sélection de la race, tenait sa première vente aux enchères dans l’hexagone ce samedi 9 novembre 2024 à Poitiers, à l’occasion de l’événement La Ferme s’invite. Le top price revient au taureau Barack, appartenant au Gaec de Charmeil dans la Loire. Ce dernier a été vendu 7 000 euros.
La première vente aux enchères de reproducteurs de la race Angus en France a clôturé la journée du samedi 9 novembre 2024, au Parc des Expositions de Grand Poitiers lors du salon La Ferme s’invite. Quinze animaux étaient proposés à la vente en présentiel et en ligne.
Le top price atteint 7 000 euros
Le taureau Angus Barack, du Gaec de Charmeil dans la Loire, remporte le top price de cette vente aux enchères. Il a été adjugé sur internet à un acheteur italien, pour 7 000 euros. Lors de la dernière édition du Sommet de l’élevage, ce taureau avait remporté le prix de championnat d’honneur du concours de la race.
« Tous les animaux ont trouvé preneur, à un prix moyen de 3 900 euros. Trois d’entre eux, dont le top price, reviennent à des acheteurs étrangers ; ils partent vers l’Italie, le Luxembourg, et l’Allemagne », se réjouit Jérôme Curt, président de l’organisme de sélection Association Aberdeen Angus France. « Une quarantaine de personnes sont venues assister à l’évènement. Nous avons senti un intérêt de la part d’éleveurs d’autres races et du grand public ».
Le concours national annulé
La vente aux enchères devait suivre le concours national de la race. Celui-ci a dû être annulé en raison du contexte sanitaire de FCO 3. « La préfecture de la Vienne a interdit le déplacement d’une partie des animaux qui devaient concourir », indique Jérôme Curt. Cinquante bovins étaient attendus. Finalement, une présentation a été maintenue, regroupant une quinzaine de taureaux et mères suitées présents. Une table ronde a également réuni les éleveurs et les deux juges internationaux, l’écossais William McLaren et le portugais Joao Diogo Ferrera, qui ont fait le déplacement. « Les échanges ont mis en avant les atouts de l’Angus : la maîtrise des coûts grâce à une bonne efficience alimentaire, mais aussi son faible bilan carbone puisque les femelles vêlent dès deux ans et jouissent d’une grande longévité », indique le président de l’OS.