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Union européenne
Une filière roumaine encore précaire


La filière viande bovine roumaine semble dans de moins bonnes perspectives que celle de la production de lait. « Elle demeure une filière de « cueillette », explique l´Institut de l´élevage. On ne compte en Roumanie que 13 000 fermes qui ont plus de cinq vaches, n´élevant que 12 % du cheptel total. Seulement 14 % des abattages sont contrôlés. Les vaches sont pratiquement toutes laitières. Le gouvernement a mis en place un plan d´aide assez incitatif à la conversion en troupeau allaitant, pour anticiper le fait que début 2010, la production de lait devra respecter les normes sanitaires de l´UE. « Les responsables pensent qu´il n´est pas utopique de convertir, avec un marché du maigre porteur, une partie du cheptel Simmental. » Ils entendent aussi encourager le croisement dans les élevages laitiers. Les exportations vers l´Europe de l´Ouest de maigre et de viande en serait le moteur et il est fort probable qu´elles augmentent selon l´Institut de l´élevage. Elles sont le fait de quelques engraisseurs à capitaux notamment italiens, grecs ou albanais, qui ont repris d´anciens kolkhozes pour faire de l´allottement de petits veaux, du sevrage et parfois de l´engraissement de jeunes bovins.
En Roumanie, les surfaces en herbe représentent le tiers de la SAU. ©S. Leitenberger

Par contre, la consommation intérieure de viande bovine est très faible. Le boeuf est d´abord utilisé pour des préparations (saucisses.) où le porc devrait prendre davantage d´importance. Les importations de viande bovine ont beaucoup augmenté depuis trois ans, essentiellement du fait du Brésil avec à la fois des aloyaux et des produits pour préparations.


Quelques chiffres de 2006
Exports en vif : 22 600 téc
Abattages : 190 000 téc
Imports : 53 700 téc




D´après le Dossier Economie de l´Institut de l´élevage de mai 2007.

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