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Un concours national Parthenais restreint mais pas dénué de qualité

Si le national 2021 n’a pas eu l’envergure des précédents nationaux de la race Parthenaise qui ont eu lieu à Parthenay, la qualité des animaux présentés n’en était pas moins irréprochable.

A Parthenay dans les Deux-Sèvres, le grand rendez-vous de la race a réuni 26 élevages et 100 animaux provenant de six départements (Deux-Sèvres, Vendée, Vienne, Maine-et-Loire, Sarthe et Mayenne). « Suite à l’annulation du Festi’Elevage de Chemillé-en-Anjou dans le Maine-et-Loire, début mai 2021, nous avons tout de même souhaité organiser une manifestation. Certes, elle n’a pas eu l’envergure de tous les nationaux de la race Parthenaise qui ont eu lieu précédemment à Parthenay avec 300 animaux en concours mais il nous semblait important de relancer la dynamique après une année sans rencontre, ni temps d’échanges autour des vaches. Notre ambition principale était de relancer la machine et de rappeler aux éleveurs et leurs partenaires combien la rencontre est essentielle au progrès génétique et au commerce », explique Didier Dupuis, président de France Parthenaise.

Les sections ont été jugées par Dominique Bourasseau, Sylvain Bienvenu et Mathieu Picauville. Malgré le nombre restreint d’animaux, la présentation fut irréprochable et les animaux de qualité. Ils ont placé en tête de classement des animaux avec des qualités musculaires impeccables et toujours aussi fins d’os.

 

Lire aussi : Concours national de la race Parthenaise : finesse et développement musculaire

 

Une bonne dynamique du label rouge

Une section de vaches bouchères a été réalisée afin de promouvoir le label rouge de la race. Les cinq vaches mises en concours étaient également en vente. Jean-Luc Rossard, acheteur à la SCAPE, est venu compléter le jury du national. « La pandémie de Covid-19 a impacté positivement le label. Durant les trois mois du premier confinement de mars 2020, les ventes ont augmenté de 20 %. Nous avons augmenté le nombre de points de vente et d’éleveurs. Sur l’année 2020, la hausse s’est ainsi affichée à + 9 % (1174 animaux labellisés sur 2020 pour 130 éleveurs et 50 points de vente). Et la tendance se poursuit sur 2021 », souligne Julie Ménard de France Parthenaise. Par ailleurs, le national Parthenais fut l’occasion de remettre pour la première fois un trophée. Son objectif, mettre en lumière le travail de deux bouchers (l’un en boucherie traditionnelle, l’autre en GMS) jouant le jeu toute l’année.

Côté génétique, la race débute un travail pour l’introduction du gène sans cornes.

Rendez-vous est pris en 2022 à Chemillé pour le prochain national.

 

 

 

Côté palmarès :

  • Championne conformation jeune femelle : Samba à l’Earl la Saulaie (Maine-et-Loire)

  • Champion conformation jeune mâle : Souci au Gaec la Vonne (Deux-Sèvres)

  • Championne génisse : Rafale au Gaec la Guilbaudière (Mayenne)

  • Champion jeune taureau : Rio à Florian Morin (Maine-et-Loire)

  • Championne vache gestante : Larissa au Gaec la Gironaise (Vendée)

  • Champion taureau adulte : Marivaux au Gaec la Guillotière (Deux-Sèvres)

  • Championne vache suitée : Linotte à l’Earl Breillat (Deux-Sèvres)

  • Meilleur mâle station : Oursi au Gaec Bournigal (Vendée)

  • Meilleure jeune descendante IA : Rihanna à l’Earl la haute Jaminière (Maine-et-Loire)

  • Prix de synthèse femelle : Liquette au Gaec Maison Guillemet (Maine-et-Loire)

  • Prix de synthèse mâle : Marivaux au Gaec de la Guillotière (Deux-Sèvres)

  • Section bouchère : Orientale à Florian Morin (Maine-et-Loire)

  • Prix de famille par le père : Gaec Maison Guillemet (Maine-et-Loire)

  • Prix de famille par la mère : Gaec la Guilbaudière (Mayenne)

  • Prix d’ensemble : Gaec la Gironnaise (Vendée)

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