Un concours limousin qui restera dans les annales
Le dernier National Limousin a été organisé dans le bel écrin du zénith d’Auvergne. Les éleveurs ont salué la qualité des infrastructures pour mettre en avant de toutes les qualités de leurs jolies vaches rousses.
Le dernier National Limousin a été organisé dans le bel écrin du zénith d’Auvergne. Les éleveurs ont salué la qualité des infrastructures pour mettre en avant de toutes les qualités de leurs jolies vaches rousses.
À l’issue de leur concours organisé dans le zénith d’Auvergne simultanément au Sommet de l’élevage, bien des éleveurs et responsables de l’organisme de sélection Limousin semblaient sur un petit nuage. « Avec le zénith, nous avons pu mettre en avant la race comme elle le mérite. En plus, il y avait beaucoup de monde. Ce concours était vraiment au top », soulignait par exemple Olivier Lasternas, éleveur en Dordogne, un des juges du concours.
Après le rendez-vous manqué en 2015 pour cause de FCO, ce concours était très attendu. Pratiquement 400 animaux issus de 206 élevages représentant 35 départements ont permis de mettre en avant les points forts de la race au cours des trois demi-journées qui lui étaient réservées. Une vente aux enchères organisée par Interlim proposait 24 animaux, tous vendus : six mâles à une moyenne de 10 200 euros et dix-huit génisses à une moyenne de 6 600 euros. « Trois taureaux sont partis sur la France, le reste a été vendu à des acheteurs suisse, polonais, anglais, portugais et espagnol. Notre pré-tour organisé en amont du Sommet a rencontré un vif succès avec près de 90 visiteurs étrangers (hongrois, polonais, américains, chinois, argentins ...) accueillis au Pôle de Lanaud. Ce fût une merveilleuse édition ! », soulignait Olivier Rambert, responsable commercial d’Interlim. Les différents promoteurs de la Limousine ont également profité de la présence des 4500 visiteurs étrangers venus de 90 pays qui ont arpenté les allées de ce Salon.
lmportance des bassins, aplombs et finesse d’os
La race poursuit sa progression numérique avec en France + 170 000 vaches mères ces dix dernières années. Dans leurs commentaires, les juges ont insisté sur l’importance des bassins, des aplombs, de la finesse d’os et des facultés des animaux à se déplacer avec aisance. « J’ai privilégié les épaisseurs de dessus plus que les quartiers arrière. C’est là où se situent les morceaux nobles vendus le plus cher », soulignait également Didier Yon, juge costarmoricain, à l’heure du jugement des femelles aux meilleures aptitudes bouchères. À signaler la présence de plusieurs reproducteurs génétiquement sans corne dont la morphologie se fond désormais au milieu des animaux cornus. L’un d’eux a d’ailleurs terminé premier de la troisième section. Pour compléter ce show, une vitrine avait été organisée sur l’élevage de la SCEA Coudert-Boyer à une trentaine de kilomètres au sud de Cournon. Une centaine d’animaux venus de différents élevages de la section Auvergne y ont été présentés.
Retrouvez l’ensemble des photos et du palmarès sur notre site bovins-viande.reussir.fr