Toute la diversité de la Charolaise dans son fief nivernais
Les 6 et 7 septembre, le National Charolais a mis en avant toute la diversité des morphologies présentes au sein de la première race allaitante française.
Les 6 et 7 septembre, le National Charolais a mis en avant toute la diversité des morphologies présentes au sein de la première race allaitante française.
L’habituel quartier général de la race Charolaise de Magny-Cours, dans la Nièvre, a été pris d’assaut la première semaine de septembre pour le concours national Charolais, avec deux journées réservées aux adultes et une consacrée aux veaux de l’année. Un joli spectacle sur un site qui, il est vrai, se prête bien à l’organisation de ce type de manifestation. Différentes animations avaient été organisées avec, entre autres, un concours de femelles de boucherie. Les vingt-six génisses et vaches amenées pour l’occasion ont permis de souligner l’importance de la finesse d’os pour avoir des animaux en phase avec la demande des bouchers détaillants.
Les différentes sections de reproducteurs en lice pour le concours ont mis en avant toute la diversité des type morphologiques qui existent au sein de la race Charolaise. Depuis les animaux de grand format et forte ossature jusqu’à ceux prédisposés pour une utilisation en croisement. À signaler la présence d’un nombre croissant d’animaux génétiquement sans cornes, lesquels n’ont pas pour autant été classés sur la plus haute marche du podium. La volonté affichée dans les discours sur ce concours charolais demeure la mise en avant d’animaux extériorisant davantage de muscle et moins de squelette. Et certains éleveurs de regretter que ces évolutions ne soient pas encore suffisamment visibles dans le classement des différents jurys.
À côté des élevages régulièrement présents à ce rendez-vous annuel, de jeunes éleveurs récents adhérents participaient pour la première fois. Côté conjoncture, le petit mieux enregistré sur les taurillons finis et les broutards est un motif de satisfaction, dans la mesure où il favorise le renouvellement des taureaux dans les élevages. Rien d’euphorique pour autant ! Les conséquences d’une météo estivale trop sèche et trop chaude dans bien des départements où la Charolaise est très présente demeurent un motif d’inquiétude. Elles freinent les investissements dans la génétique.
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