Seulement 2,7 % des mâles sont castrés
Parmi les quelque 7,2 millions de veaux nés dans les élevages français l’an dernier, seulement une partie est destinée à satisfaire l’appétit des consommateurs français. Les autres veaux sont consommés en dehors de nos frontières après avoir été exportés en vif ou en viande. « Les veaux mâles de races à viande sont destinés pour plus de 80 % à la production de broutards, dont environ la moitié est exportée. L’autre moitié est engraissée et abattue, pour la grande majorité, en jeunes bovins sur le territoire national. Les veaux mâles allaitants restants sont dirigés vers la production de veaux sous la mère et vers la production de bœufs », explique dans son dernier compte-rendu l’Observatoire des prix et des marges.
L’utilisation des veaux mâles nés dans les cheptels laitiers est très différente. Environ les deux tiers deviennent des veaux de boucherie. Un quart renforce les disponibilités pour produire des taurillons finis en France et une petite partie d'entre eux sont castrés.
D’après l’Institut de l’élevage, quelque 180 000 bœufs ont été abattus en 2014 sur le territoire français. 62% étaient de race laitière (essentiellement Holstein et Normands). Viennent ensuite 18 % de croisés. La part restante concerne les bœufs allaitants, avec parmi eux une grosse moitié de Charolais.