Salers : regain de participation pour le concours national 2023
À Saint-Flour, dans le Cantal, du 14 au 16 septembre 2023, le 147ème concours national salers a rassemblé 530 animaux. Dix-huit exposants sur les 92 participaient pour la première fois.
À Saint-Flour, dans le Cantal, du 14 au 16 septembre 2023, le 147ème concours national salers a rassemblé 530 animaux. Dix-huit exposants sur les 92 participaient pour la première fois.
À Saint-Flour dans le Cantal, le 147e concours national salers s’est tenu les 14, 15 et 16 septembre 2023, pour célébrer la race bovine et récompenser les éleveurs les plus talentueux.
« Le site et l'organisation ont été exemplaires » appréciait Stéphane Gaillard, l’un des trois juges qui ont œuvrés pendant la compétition. Avec Denis Missiel et Francis Manès, ils ont jugé sur les qualités de race ou de groupe d’animaux : le 15, classement des sections et le 16, fin des classements et prix spéciaux.
« Pour ce concours national, 530 animaux participaient. Sur quatre-vingt-douze exposants, dix-huit sont nouveaux. C’est la première année qu’ils sont autant ! Les élevages participants viennent de douze départements différents, et il y a au moins vingt-cinq ans qu’il n’y avait pas eu autant d’animaux », se félicitait Frédéric Canal, président du Groupe Salers Evolution et du herd book salers.
La race bovine du 21ème siècle
Interrogé sur les orientations raciales, Frédéric Canal se dit confiant : « c'est la race du 21e siècle parce que nous avons pris la bonne voie depuis longtemps. C'est une race rustique que nous rendons la plus autonome possible, du vêlage jusqu'au sevrage. Elle est autonome pour stimuler son veau et nous avons la chance qu’elle revienne en chaleur naturellement. Ces qualités en font une race d'avenir, dans les années qui viennent elle fera la différence », reprend-il.
Convaincu que la salers est adaptée au changement climatique et à la rentabilité des exploitations, Frédéric Canal anticipe que « les surfaces cultivées en céréales seront consacrées à l’alimentation humaine plutôt qu'à celle du bétail » dans les années à venir. « Depuis 30 ans, notre priorité a été l’autonomie et la rusticité, que la race soit conduite le plus possible à l'herbe ».
Bruno Faure, président du conseil départemental du Cantal, se félicitait que 2023 soit l'année de la salers, tête d'affiche du Salon International de l'Agriculture de Paris avec Ovalie. Cette race reste un marqueur identitaire fort du Cantal.
Le concours national s’était déjà déroulé à Saint-Flour en 2016. « C'est une rencontre pour laquelle nous mobilisons énormément de bénévoles » reconnaît Frédéric Delcros, adjoint à l'agriculture de la ville et responsable de l'association foire et marché. « Localement énormément d'éleveurs sont concernés ». Du Cantal ou d'ailleurs, « les éleveurs ont présenté des animaux de haut niveau » estime Stéphane Gaillard.
Palmarès
- Prix d'honneur : Gaec Malacan (Cantal)
- Prix de championnat super bourret : Trésor, gaec des Mouleyres (Cantal)
- Prix de championnat mâles : Natif, gaec Duval père et fils (Cantal)
- Prix de championnat femelles jeunes : Sonia, gaec Malacan (Cantal)
- Prix de championnat femelles adultes : Natacha, gaec Malacan (Cantal)
- Rappel de prix de championnat femelles adultes : Marylou, gaec Chavenon (Allier)
- Prix d'encouragement : gaec Blanc Lacombe (Aveyron)
- Groupe de vaches : Elevage Dauzet-Tiravy (Cantal)
- Top index jeunes femelles : Tsarine, gaec de la Sagnole (Puy-de-Dôme) à IVMAT 110
- Top Index femelles adultes : Perle, gaec Fourtet David (Corrèze) à ISU 121
- Top index jeunes mâles : Genty Gérard (Cantal) à ISEVR 115
- Top index Mâle : Nector SN, SCEA de la Cère (Cantal) à ISEVR 119