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Récolte des fourrages : la FNSEA demande aux pouvoirs publics de réagir

Les fédérations de ruminants affiliées à la FNSEA demandent aux pouvoirs publics de mettre en place les promesses sur les indemnités aux éleveurs, tenues après les manifestations. Nombre de parcelles sont impactées par les orages et les excès d’eau.

Une prairie inondée.
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© Vriginie Charpenet

Si les moissons s’annoncent décevantes, la récolte des foins se révèle cette année toute aussi problématique. « On accumule les aléas depuis le début de la campagne, révèle Benjamin Guillaumé, directeur de la FNPL, avec les excès d’eau ». La Bourgogne, le Grand Est, la Seine-Maritime notamment, ont subi des dégâts du fait des orages et des pluies ces dernières semaines, « au mauvais moment ». S’il ne peut encore rien quantifier, « les remontées du terrain nous alertent sur la mauvaise qualité des fourrages, voire parfois l’impossibilité d’accéder aux parcelles », témoigne le directeur.

 

A lire : Moisson 2024 : « météo chaotique », « poussif », « cultures ravagées », les remontées du terrain

 

Améliorer le calcul de l’indice satellitaire

Dans un communiqué de presse, les fédérations représentantes des ruminants, affiliées à la FNSEA, FNB (bovins), FNEC (chèvres), FNO (ovins) et FNPL (lait), enjoignent les pouvoirs publics à réagir et à mettre en place les promesses énoncées à la suite des manifestations du début d’année. Elles concernent en particulier le calcul de l’indice satellitaire réalisé par Airbus, qu’ils souhaitent revoir, à la suite de litiges l’an dernier.

A lire : Assurance prairies : l’indice Airbus doit encore convaincre

 

On sait déjà que l’indice ne va pas pouvoir prendre en compte les dégâts liés aux excès d’eau

 

« On sait déjà que l’indice ne va pas pouvoir prendre en compte les dégâts liés aux excès d’eau, avise Benjamin Guillaumé, d’où notre demande de faire évoluer les modalités de calcul ».

A lire : Assurance prairies : « Nous n’avons touché aucune indemnité alors que nous avons dépassé les 80 % de pertes fourragères »

 

Étendre l’observatoire de la pousse de l’herbe

Autre demande des syndicats, l’extension de l’Observatoire national de la pousse de l’herbe (ONPH) sur tout le territoire. « Dans le cadre du plan élevage, on avait obtenu d’en créer 150 en plus des 200 existantes. Ça, je pense qu’on l’aura », espère le directeur de la FNPL. En revanche, « on attendait des clarifications et des textes sur les recours possibles contre l’indice, vu la situation politique, rien ne bouge ».

A lire : Dissolution de l’Assemblée nationale : la loi d’orientation agricole suspendue

 

Ça risque d’arrêter de souscrire

 

L’assurance prairies en jeu

« On est à un moment charnière », alerte Benjamin Guillaumé, rappelant que 10% d’éleveurs ont contracté une assurance individuelle prairie, mais « si on n’arrive pas à déclencher des indemnités », à cause de l’indice, « ça risque d’arrêter de souscrire ». Les organisations dénoncent depuis deux ans l'opacité des recours possibles et attendent plus de transparence.

A lire : Gestion des risques climatiques : sans un recours « clair et efficace », les éleveurs menacent de ne pas s’assurer 

 

Rédaction Réussir

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