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« Nous sommes passés dans l’émission Aidons nos fermes sur M6 »

Stéphane Havé et ses enfants Gwendoline et Dorian, installés en Seine-Maritime, ont participé au programme Aidons nos fermes de M6. Une bonne opportunité pour sensibiliser aux défauts de l’accompagnement des élevages en difficulté.

Dorian et Stéphane Havé sont installés à Sainte-Croix-sur-Buchy (Seine-maritime) sur 140 ha de SAU dont 45 ha de prairies. Le troupeau compte actuellement 75 limousines, ...
Dorian et Stéphane Havé sont installés à Sainte-Croix-sur-Buchy (Seine-maritime) sur 140 ha de SAU dont 45 ha de prairies. Le troupeau compte actuellement 75 limousines, avec vente de broutards et de reproducteurs et vente directe des femelles.
© G.Havé

« Nous voulions d’abord témoigner de nos difficultés économiques. De nombreux autres éleveurs sont dans la même situation, et le monde agricole n’est toujours pas bien organisé pour accompagner ceux qui sont placés en redressement judiciaire. Il est compliqué d’être bien conseillé à ce stade. Nous souhaitions aussi que le grand public se rende mieux compte des épreuves que nous pouvons traverser. La participation au programme Aidons nos fermes de M6 visait en second plan à soutenir le lancement de notre activité de vente directe.

Les deux objectifs ont été atteints. L’émission a bien marché. Et l’accompagnement de Patrice Cougoureux, éleveur tarnais de Galloway et expert pour Aidons nos fermes nous a permis de bien amorcer le marketing (la structuration du magasin à la ferme, la communication auprès de la clientèle…). Nous organisons des dégustations pour présenter les nouveaux produits de notre partenaire Teba et récompenser la fidélité de nos clients. Grâce à la médiatisation, les ventes à notre clientèle locale se développent.

Regagner la confiance d’une banque

Après placement en redressement judiciaire en 2017 et dix-huit mois de période d’observation, l’exploitation est en plan de continuation jusqu’en 2032. Le fonctionnement de l’élevage est sain et les montants à rembourser sont dégressifs. Notre plus gros problème reste qu’aucune banque ne nous accompagne. Nous devons autofinancer intégralement tous les investissements. Sur quinze ans de plan, certains matériels doivent être renouvelés. Nous avons lancé un financement participatif.

La vente en 2018 du troupeau laitier qui avait un très bon niveau génétique nous a permis de vite faire monter en puissance le cheptel limousin. Nous vendons des broutards et entre cinq et dix reproducteurs par an. Nous souhaitons pouvoir acheter un camion pour transporter facilement nos animaux en concours hors Normandie, et ainsi accroître la visibilité de notre génétique. »

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