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[Maïs ensilage] Valoriser au mieux les parcelles touchées par la sécheresse et la canicule

Arvalis Institut du Végétal donne des clés d’orientations pour la conduite des chantiers de maïs ensilage dans les parcelles plus ou moins sévèrement touchées selon les régions et les stades.

© Arvalis Institut du Végétal

Pour valoriser au mieux un maïs ensilage affecté par un déficit hydrique et/ou un excès de température, Arvalis Institut du Végétal donne des repères.

« Pour les parcelles concernées par des déficits hydriques, il est nécessaire de vérifier que la plante est « ensilable », c'est-à-dire à un taux de matière sèche qui permet la conservation, avec des feuilles encore vertes pour faciliter le tassement et le processus d’acidification, et sans trop perdre de chances d’augmentation de rendement si les conditions de culture redevenaient favorables. Dans des conditions chaudes, les plantes évoluent vite, il faut alors ne pas se faire dépasser par la rapidité de la sénescence et l’évolution de la teneur en MS des plantes »

Pour faire un diagnostic au champ, en veillant à bien rentrer à l’intérieur des parcelles, on prend en compte le stade des plantes, le nombre de grains par m2, l’aspect de l’appareil végétatif et son potentiel d’évolution, explique l’institut technique.

 

Ensuite, une organisation du chantier d’ensilage est à prévoir en fonction du taux de matière sèche dans les différentes parcelles avec un recours éventuel à un conservateur.  

A quelle valeur alimentaire peut-on s’attendre avec des ensilages de maïs atypiques ? « Pour ceux qui ont subi un stress hydrique précoce (+/- 15 jours avant et après la floraison), l’études des valeurs alimentaires a permis de mettre en évidence que leur digestibilité restait bonne, même avec des niveaux de dessèchement importants (jusqu’à 75 % des feuilles récoltables desséchées) » explique Arvalis.

« Malgré un taux d’amidon en retrait du fait du manque voire de l’absence de grains, ces maïs ont présenté de bonnes valeurs alimentaires, proches de la normale (0,85 à 0,95 UFL/kg MS). Ces valeurs s’expliquent notamment par une bonne à très bonne digestibilité des tiges et des feuilles. En outre, ces maïs présentaient des teneurs en glucides solubles et Matière Azotée Totale (MAT) plus élevées que la normale. L’augmentation de teneur en MAT s’explique notamment par un moindre effet de dilution en raison du plus faible rendement. »

C’est l’analyse qui donnera le verdict. L’échantillon se confectionne en prélevant une poignée de fourrage sur chaque benne que l’on conserve à l’abri du soleil et de l’humidité et si possible dans une glacière, avant de le congeler, rappelle également l’Institut.

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