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Les jeunes mettent l’Aubrac à l’honneur

130 élevages venus de 10 départements se sont réunis le dernier week-end de septembre à Laissac dans l’Aveyron autour de 450 animaux répartis en 48 sections.

La volonté des organisateurs a été de mettre en avant les atouts de cette race rustique pour créer de la richesse sur des territoires difficiles où l’élevage est par force le principal socle de l’économie. La participation de nombreux jeunes éleveurs, eux-mêmes secondés par des bénévoles souvent encore plus jeunes attestait de l’engouement suscité par la Belle aux yeux noirs. Six lycées agricoles étaient aussi venus porter main forte pour permettre le bon déroulement de cette manifestation. Toute la passion des éleveurs s’est exprimée au moment des prix d’élevage (présentation de deux taureaux d’âge différent accompagnés d’une doublonne, d’une tersonne et de deux vaches de plus et moins de 8 ans) avec un total de 21 élevages en lice scindés en trois catégories selon l’importance du cheptel.

Ligne du dessous et du dessus

Côté morphologie, la volonté est plus que jamais de rester sur des formats et poids raisonnables. Le taureau champion pesait 1 083 kg. Les juges uniques ont systématiquement mis en avant des animaux compacts, râblés et profonds avec une belle homogénéité entre les têtes de section. « Nos Aubrac sont plus près du sol que du ciel ! », rappelait avec humour Yves Chassany, président de l’OS. « J’attache beaucoup d’importance à la profondeur, à la rectitude et à la façon dont les animaux se déplacent », expliquait Julien Crozat en charge du jugement des mâles adultes. Patrice Thérond, son équivalent pour les femelles a mis en avant des bêtes « profondes, allurées avec de belles têtes expressives et de superbes bassins très ouverts. » Les deux sections de bêtes âgées permettaient par ailleurs de voir des vaches de plus de 13 ans et des taureaux de plus de 10 ans toujours en service.

Rendez-vous à Cournon en 2020

Si le marché des reproducteurs est forcément pénalisé par la sécheresse et l’inflation sur le prix de la paille et des fourrages, la vente aux enchères organisée par la SARL Nolorgues en partenariat avec la société KBS Génétic a permis d’adjuger en seulement 46 minutes et à une moyenne de 4 260 euros les 19 animaux proposés avec 7 500 euros pour la meilleure enchère.

Dans la mesure où en race Aubrac les concours nationaux ne sont organisés que tous les deux ans, la prochaine édition aura lieu en 2020 et sera couplée au Sommet de l’élevage.

@ L’ensemble du palmarès et des photos sur reussir.fr/bovins-viande

Principaux résultats du palmarès

Champion mâle adulte : Imanol au Gaec Batifol (48), né chez son propriétaire

Championne femelle adulte : Hirondelle au Gaec Brunel de Barres (48)

Challenge espoir mâle : Nautilus à l’Earl Durand du Roc (12)

Challenge espoir femelle : Lauréate au Gaec de Beauregard (48)

Challenge espoir jeune femelle : Noble au Gaec de Ladignac (15)

Prix d’ensemble moins de 90 vêlages : Gaec Monnié des Cats (12)

Prix d’ensemble 90 à 130 vêlages : Gaec Ramon (12)

Prix d’ensemble plus de 130 vêlages : Gaec Guibal (15)

Imanol Champion mâle adulte

Gaec Batifol (48), né chez son propriétaire

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