La part très modeste des IA sexées en race bovine allaitante
Après quatre années de recul, l’activité insémination en semence sexée a enregistré une belle progression l’an dernier avec + 9 %. Un total de 429 581 IAP ont été réalisées avec ce type de semences, mais cette activité a presque exclusivement concerné des vaches et génisses de races laitières avec seulement 12 645 IAP en semence sexée sur des femelles de race allaitante. Au sein de ces dernières, la charolaise est la plus concernée avec un total de 1 881 IAP. La salers arrive en seconde position : 1 740 IAP sexées et se distingue comme étant la race allaitante française pour laquelle ce recours aux paillettes sexées est proportionnellement le plus important. 21,2 % des 4551 génisses salers inséminées l’an dernier l’ont été en semence sexée femelle et ce pourcentage passe à 8,9 % pour les 11 738 vaches inséminées.
« On constate également une forte utilisation de la semence sexée chez les utilisateurs de races en développement ou à faibles effectifs, explique l’Institut de l’élevage. Ainsi, c’est la race Angus, qui a le taux d’utilisation de doses sexées le plus élevé, aussi bien sur génisse que sur vache. La race bazadaise connaît également un taux d’utilisation élevée, bien qu’avec des volumes utilisés modestes. »