La France a perdu son statut de pays à « risque négligeable » pour l'ESB
Suite au cas d’ESB détecté fin mars dans les Ardennes, la France retrouve le statut de pays à risque maîtrisé au regard de l’ESB. Quelques conséquences sont déjà effectives sur les marchés export. « Le certificat négocié avec l'Afrique du sud mentionnant "pays à risque négligeable ESB", le pays est en pratique fermé. D’autre part, pour Singapour, l’accord est ramené à la viande bovine désossée d'animaux de moins de 30 mois » informe Jean-Luc Angot, Inspecteur général de la santé publique vétérinaire au Ministère de l’agriculture. Il n’y a pas à la mi-avril de modifications s'agissant des autres pays. Le Canada a confirmé le maintien de l'autorisation.
"Concernant les discussions avec les pays n'ayant pas encore levé l'embargo, la mission chinoise sur l’ESB prévue en mai est toujours programmée et les discussions avec la Corée se poursuivent."
Mieux comprendre l’origine des cas isolés chez les bovins jeunes
La DGAL a adressé, dès l’annonce du cas en mars, une instruction technique à ses services pour modifier la liste des tissus considérés comme matériels à risques spécifiés pour les bovins abattus en France.
Le ministre a annoncé d’autre part qu’il demandait à la Commission européenne de saisir l’Autorité européenne de sécurité des aliments en lien avec l’Anses pour mieux comprendre l’origine et la cause de cas classiques isolés chez des bovins jeunes. En effet, la vache française en question était âgée de cinq ans. En 2015, un cas en Irlande chez une vache âgée elle aussi âgée de cinq ans a été détecté ainsi qu'un autre au Royaume Uni.