Giuseppe Pantaleoni, président de KBS Genetic
« Il faut suivre les évolutions du marché »
Développer les exportations d’animaux reproducteurs nécessite de produire des animaux dont les aptitudes sont en phase avec les attentes des différents clients. Avis d’un exportateur.
Développer les exportations d’animaux reproducteurs nécessite de produire des animaux dont les aptitudes sont en phase avec les attentes des différents clients. Avis d’un exportateur.
Le retour de la FCO pénalise nos activités. Certains clients seraient prêts à signer mais les contraintes sanitaires font que nous sommes dans l’impossibilité de conclure certains marchés. C’est le cas de la Turquie où — qu’il s’agisse du maigre ou des reproducteurs — d’autres pays vendent à notre place.
Dans les pays de l’Est de l’UE, nos clients peuvent être des agriculteurs, mais ce sont souvent des industriels ou des financiers. Ils ont choisi d’investir dans l’élevage afin de diversifier leurs activités. Dans ces pays sans tradition d’élevage allaitant, les troupeaux sont confiés à des salariés. Il convient de les orienter sur des animaux faciles à conduire afin de ne pas prendre le risque de les décevoir, en particulier au moment des vêlages. Globalement ces investisseurs connaissent les aptitudes des races françaises. Quand nous commençons à discuter, ils ont déjà étudié le sujet. Internet est très utilisé.
Mais la force de l’Angus c’est aussi le savoir-faire pour appuyer sa promotion. Quand les délégations nord-américaines arrivent dans un pays pour mettre en avant les produits et services qu’elles sont chargées de promouvoir, elles sont toujours fortement appuyées par les différentes autorités politiques et incluent dans leurs rangs des personnes en charge de la promotion de l’agriculture et de l’élevage. Ils vendent des avions, des équipements, des solutions informatiques … mais également des bovins. Ils proposent le pack complet !