FNB : l'aide d'urgence est un premier signe positif mais insuffisant
La Fédération nationale bovine réagit à l'annonce par le Premier ministre d'une aide d'urgence pour les éleveurs bovins viande. Pour l'organisation, cette aide représente un premier signe positif de reconnaissance de la gravité de la crise mais une réponse insuffisante.
La Fédération nationale bovine réagit à l'annonce par le Premier ministre d'une aide d'urgence pour les éleveurs bovins viande. Pour l'organisation, cette aide représente un premier signe positif de reconnaissance de la gravité de la crise mais une réponse insuffisante.
Dans un communiqué du 8 mars 2021, la Fédération nationale bovine salue un premier signe de reconnaissance, par le Gouvernement, de la crise historique que traversent les éleveurs.
"La disparition du cheptel de bovins de race à viande français sur nos territoires n’est plus un fantasme et le Gouvernement semble en avoir pris conscience. Avec plus de 200 millions d’euros de perte entre 2019 et 2020 et un manque à gagner d’environ 1 milliard et demi d’euros par rapport à leur coût de production, les éleveurs de bovins viande français « sont en train de crever », pour reprendre les termes particulièrement durs utilisés par les producteurs de la Creuse, samedi, à l’occasion de la visite de Jean Castex et Julien Denormandie."
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L'organisation va poursuivre sa mobilisation. La FNB demande au gouvernement d'intervenir rapidement pour garantir aux éleveurs un prix couvrant leur coût de production. "Cette décision, qui ne coûtera pas un seul euro d’argent public, est la seule réponse concrète et efficace qui leur permettra de maintenir en vie leurs exploitations."
Des choix à faire au moment où s'écrit la nouvelle PAC
La FNB exprime aussi l'impérieuse nécessité pour le gouvernement de faire, à l’heure de l’écriture de la Politique Agricole Commune, des choix clairs et courageux. "Si la France fait, comme elle l’affirme, le choix de la « durabilité » de son agriculture – et parce qu’il n’est pas question qu’elle vienne au secours des éleveurs, à grands coups d’enveloppes d’urgence, tous les six mois -, elle doit désormais prendre les décisions fortes et structurelles qui s’imposent."
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