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Alimentation
Etudes économiques sur la valorisation des coproduits

Dans les Ardennes, une drêche de blé déshydratée à moins de 215 ?/t serait meilleur marché qu´un mélange tourteau de soja-blé. C´est ce qui ressot des études réalisées par la chambre d´agriculture de ce département.


La chambre d´agriculture des Ardennes s´est penchée sur les possibilités de valorisation des coproduits par les élevages du département. « Les différents projets d´usines de biocarburants programmés en région Champagne-Ardennes, devraient produire à terme 600 000 tonnes de tourteaux de colza, 80 000 tonnes de pulpes de betteraves et 470 000 tonnes de drêches de blé », indique Joël Martin, auteur de l´étude. Les quantités de drêches qui seront produites par Cristal Union à Bazancourt, dans la Marne, sont estimées à 170 000 tonnes. « En supposant une incorporation maximale par les éleveurs ardennais, toutes productions confondues, près de 25 % des drêches produites sur ce site pourraient être consommées localement, détaille le technicien. L´essentiel de la consommation potentielle se situe dans les zones d´élevage bovin, dans un rayon de 30 à 80 km autour de l´usine. »

L´étude propose aussi un calcul des prix d´opportunité pour les coproduits bientôt disponibles. « En se basant sur un prix du tourteau de soja de 260 ?/t et 180 ?/t pour le blé, et compte tenu des valeurs alimentaires supposées, une drêche de blé déshydratée apparaît meilleur marché qu´un mélange tourteau de soja-blé équivalent si elle coûte moins de 215 ?/t. »

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