Aller au contenu principal

Réseau d´élevage Charolais
Des données commerciales sur 554 049 animaux


Travaillant dans le bassin Charolais du centre de la France, 16 organismes(1) ont fourni 554 049 données commerciales. A partir de cette impressionnante base de données, le réseau d´élevage Charolais vient de faire une synthèse de l´ensemble des prix et poids collectés. L´analyse du prix des broutards sur les trois dernières campagnes de commercialisation met en évidence la fin du double prix depuis le découplage de la PSBM(2). « Dans la gamme de poids 270-380 kilos, l´écart de prix moyen entre les animaux âgés de plus ou de moins de 9 mois est passé de 0,33 euro en 2004 à 0,18 euro en 2005, puis à 0,02 euro en 2006. Dorénavant, la hiérarchie de prix des mâles maigres dépend donc avant tout de leur poids, de leur période de sortie, de leur âge et de leur conformation », précise le réseau d´élevage Charolais.
Le prix des animaux gras analysé comprend une majorité de femelles de boucherie. Les données de 9 structures commercialisant des génisses labellisées et non labellisées ont permis de constituer un sous-échantillon de 21 431 têtes au sein des plus de 30 000 données fournies par les 16 organismes pour cette catégorie commerciale. « Les génisses labellisées qui représentent 17 % de l´échantillon, ont été vendues à un prix moyen de 4,16 euros le kilo de carcasse, soit une hausse de 2,7 % par rapport à 2005. » Le prix des non labellisées est en moyenne de 3,60 euros le kilo de carcasse, soit une hausse moyenne de 3,2 % en un an. En revanche, l´écart de prix reste identique, que les animaux soient labellisés ou non, à savoir 0,56 euro le kilo de carcasse.
Pour les femelles de boucherie, les chiffres analysés par le réseau charolais mettent en avant la progression régulière de l´augmentation des poids de carcasse. ©F. d´Alteroche

Hausse plus nette pour les vaches finies
La hausse du prix moyen des vaches finies est plus nette. Toutes catégories confondues (y compris les animaux commercialisés en démarche qualité), elle atteint 0,11 euro le kilo de carcasse avec un prix moyen de 3,29 euros, sur un échantillon de 60 533 animaux pris en compte. Le poids de carcasse moyen de ces animaux est de 420 kilos contre 417 en 2005 avec surtout une progression de 17 kilos par rapport à 2002 !
Comme pour les génisses, un sous-échantillon de 43 524 animaux a pu être constitué grâce aux chiffres des 9 organismes commercialisant à la fois des vaches labellisées, sous certificat de conformité produit et sans signe officiel de qualité. Le prix moyen des vaches vendues sans signe officiel de qualité est de 3,18 euros par kilo pour un poids moyen de 409 kilos de carcasse. S´il s´agit de vaches certifiées, les poids passent à 428 kilos réglés 3,33 euros le kilo. Des chiffres qui passent à 445 kilos et 3,52 euros pour les animaux labellisés. « Ces écarts de prix entre les différents segments de marché traduisent les effets des démarches qualité (CCP et label), mais aussi l´incidence du poids et de la conformation », rappelle le réseau d´élevage Charolais.

(1) CAPBC, CIALYN, Bourgogne élevage, AEB 21, ADEPV 71, Charolais Horizon, GECSEL, Actis Bovins, COVIDO-BOVICOOP, SICAGIEB, SOCAVIAC, SICABA, CCBE, Cadran de Châteaumeillant, SICAFOME, SICAGEMAC.
(2) Prime spéciale au bovin mâle.

Les plus lus

<em class="placeholder">Exploitation canadienne en élevage bovin allaitant (chez Richard et Ganet Rey, éleveurs dans le Manitoba). agriculture canadienne. production de bovins viande de race ...</em>
« Les taxes américaines provoqueraient probablement une chute abrupte des exportations de bœuf des États-Unis vers le Canada »

Tyler Fulton, président de l’association canadienne de l’élevage allaitant, analyse les risques que provoqueraient des taxes…

Décapitalisation : une baisse du cheptel-mère de 20 % à horizon 2030 aurait des conséquences quasi irréversibles « bien au-delà des fermes »

Dans le cadre des Matinales de la Recherche tenues le 18 mars à Paris, la société de conseil Ceresco a projeté, pour le compte…

<em class="placeholder">Florent Meliand, sélectionneur et éleveur de Limousines en système naisseur à Saint-Ulphace (Sarthe)</em>
Florent Méliand, éleveur de limousines dans la Sarthe : « Mon objectif est d’en faire des ruminants le plus tôt possible »

Rationaliser les coûts, Florent Méliand, à Saint-Ulphace dans le pays du Perche sarthois, l’a toujours intégré dans sa logique…

<em class="placeholder">Vache Aubrac couchée sur une logette.</em>
Bâtiment d'élevage : « Nos vaches aubrac s’accommodent bien aux logettes conçues pour les laitières »

À l’EARL des Bachoux, à Valuejols dans le Cantal, soixante-dix vaches aubracs ont remplacé depuis 2022 les montbéliardes dans…

<em class="placeholder">parc de contention pliable </em>
Astuce d’éleveur : un parc de contention qui se replie le long du bâtiment

Éric Castanié, à Valence-d’Albigeois dans le Tarn, a monté un parc de contention fixé sur la façade avant de son bâtiment…

charolaise vêlage
La provision pour augmentation de la valeur du stock de vaches est-elle intéressante ?

La déduction fiscale 2024 devient provision en 2025 et même, en pratique, une prime à l’augmentation du cheptel.

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 96€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site bovins viande
Profitez de l’ensemble des cotations de la filière bovins viande
Consultez les revues bovins viande au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters de la filière bovins viande