Aller au contenu principal

Demande de report de la Loi de santé animale

À l’initiative de GDS France, le monde de l’élevage demande à la Commission européenne de décaler d’un an la mise en application de la nouvelle Loi de santé animale (LSA). Votée en mars 2016, elle devait être effective cinq ans plus tard. Les textes réglementaires les plus importants devaient être adoptés avant le 20 avril 2019 pour laisser le temps aux États membres et opérateurs de s’adapter. Sauf que, pour la plupart des actes d’applications, ce délai n’a pas été respecté par la Commission. « Ces retards sont particulièrement graves car ils réduisent de fait le temps laissé aux États membres et aux opérateurs pour adapter les législations et réglementations nationales », déplore GDS France. De plus, la crise sanitaire a retardé cet intense travail de réécriture de la réglementation sanitaire française. « En France, la mobilisation a été très forte, mais un retard d’un an a été pris sur le calendrier prévu », explique Olivier Paillon, directeur de GDS France. Finaliser les textes nationaux à un rythme encore plus rapide « compromet l’efficacité du futur dispositif réglementaire en ne permettant pas une évaluation sereine des mesures proposées », alerte GDS France. La Commission refuse ce report alors que 25 États membres soutiennent cette demande. Les portes ne semblent pas complètement fermées. « Les politiques doivent reprendre la main, lance le directeur. Le conseil des ministres de l’Agriculture et les élus français au Parlement européen ont leur rôle à jouer. »

Les plus lus

<em class="placeholder">Exploitation canadienne en élevage bovin allaitant (chez Richard et Ganet Rey, éleveurs dans le Manitoba). agriculture canadienne. production de bovins viande de race ...</em>
« Les taxes américaines provoqueraient probablement une chute abrupte des exportations de bœuf des États-Unis vers le Canada »

Tyler Fulton, président de l’association canadienne de l’élevage allaitant, analyse les risques que provoqueraient des taxes…

Décapitalisation : une baisse du cheptel-mère de 20 % à horizon 2030 aurait des conséquences quasi irréversibles « bien au-delà des fermes »

Dans le cadre des Matinales de la Recherche tenues le 18 mars à Paris, la société de conseil Ceresco a projeté, pour le compte…

<em class="placeholder">Florent Meliand, sélectionneur et éleveur de Limousines en système naisseur à Saint-Ulphace (Sarthe)</em>
Florent Méliand, éleveur de limousines dans la Sarthe : « Mon objectif est d’en faire des ruminants le plus tôt possible »

Rationaliser les coûts, Florent Méliand, à Saint-Ulphace dans le pays du Perche sarthois, l’a toujours intégré dans sa logique…

<em class="placeholder">Vache Aubrac couchée sur une logette.</em>
Bâtiment d'élevage : « Nos vaches aubrac s’accommodent bien aux logettes conçues pour les laitières »

À l’EARL des Bachoux, à Valuejols dans le Cantal, soixante-dix vaches aubracs ont remplacé depuis 2022 les montbéliardes dans…

<em class="placeholder">parc de contention pliable </em>
Astuce d’éleveur : un parc de contention qui se replie le long du bâtiment

Éric Castanié, à Valence-d’Albigeois dans le Tarn, a monté un parc de contention fixé sur la façade avant de son bâtiment…

charolaise vêlage
La provision pour augmentation de la valeur du stock de vaches est-elle intéressante ?

La déduction fiscale 2024 devient provision en 2025 et même, en pratique, une prime à l’augmentation du cheptel.

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 96€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site bovins viande
Profitez de l’ensemble des cotations de la filière bovins viande
Consultez les revues bovins viande au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters de la filière bovins viande