De nouveaux défis pour le veau
La filière mondiale veaux de boucherie s’est donné rendez-vous afin de réaliser une photographie actuelle du marché à l’échelle internationale et de s’interroger sur les défis et enjeux auxquels elle sera confrontée dans les prochaines années.
La filière mondiale veaux de boucherie s’est donné rendez-vous afin de réaliser une photographie actuelle du marché à l’échelle internationale et de s’interroger sur les défis et enjeux auxquels elle sera confrontée dans les prochaines années.

Le 6e Symposium international de la filière veaux, qui s’est tenu à la Baule en Loire-Atlantique fin avril, a été l’occasion de brosser un panorama macro-économique de la filière et de s’interroger sur les défis et enjeux auxquels elle sera confrontée dans les prochaines années. Organisé tous les cinq ans dans un des pays concernés par la production et la consommation de viande de veau, il est destiné aux professionnels de la filière. La France, second pays producteur et premier pays consommateur mondial de viande de veau, dispose d’un marché dynamique qui génère un chiffre d’affaires de 3 milliards d’euros pour 6 000 éleveurs dont 2 700 fermes spécialisées.
« Chaque congrès a posé les jalons de la progression constante de la filière veaux, révélant ainsi la capacité sans cesse renouvelée de ce secteur à anticiper l’avenir et à se mobiliser pour s’y adapter », souligne Alexandre Merle, président de la section veaux d’Interbev.
Questionnés sur les défis auxquels la filière veaux sera confrontée dans les années à venir, les professionnels répondent : « produire une viande de qualité pour satisfaire le consommateur », « maîtriser l’alimentation des veaux pour conserver les qualités organoleptiques de la viande et un certain prix de revient », « poursuivre le travail de réduction des antibiotiques et d’amélioration du bien-être des animaux », « relancer la consommation », « adapter notre produit aux nouveaux usages et nouvelles tendances », « améliorer l’approvisionnement en jeunes veaux laitiers, tant en qualité qu’en quantité », « moderniser nos bâtiments et renouveler les éleveurs », « prendre en compte l’environnement », « engager un travail de collaboration entre les filières cuir et veaux »…
On l’aura compris, les enjeux sont aussi bien techniques que sociétaux pour garder un secteur dynamique.