Davantage de JB polonais
Les Polonais sont d’abord des consommateurs de viande de porc. Ils en mangent un peu plus de 50 kilos par habitant et par an. La volaille vient en seconde position (autour de 25 kg/hab./an). La viande bovine arrive très loin derrière avec un peu plus de 5 kg/h/an. Cela n’empêche pas les éleveurs polonais de développer l’activité d’engraissement de gros bovins en travaillant pour cela essentiellement à partir de veaux laitiers ou croisés. « La production de taurillons poursuit sa croissance en Pologne, où de très nombreux petits éleveurs laitiers se lancent dans l’engraissement, en particulier grâce aux aides couplées instaurées suite à la réforme de la PAC dans le pays (70 €/tête et par an). » explique l’Institut de l’élevage.
En 2015, les abattages de mâles non castrés ont progressé de 12% par rapport à 2014 à 825 000 têtes. Ceux de génisses, destinées principalement au marché italien, ont bondi de 19% à 249 000 têtes.
Avec ces niveaux de consommation intérieure bien modestes et surtout qui ne progressent guère, les tonnages exportés par la Pologne progressent au même rythme que la production. « Sur les 11 premiers mois de 2015, la Pologne a exporté 279 000 téc de viande bovine fraîche (+21% /2014), ainsi que 89 600 téc de viande congelée (+12%). » souligne l’Institut. L’Italie est de loin le premier client de la Pologne pour la viande réfrigérée (72 000 téc, soit +6% /2014). Elle y gagne régulièrement des parts de marché et en particulier au détriment des viandes françaises. Ses autres principaux clients sont l’Allemagne (53 000 téc ; +37%) et les Pays-Bas (39 000 téc : +33%).