[Covid-19] Une situation compliquée pour les viandes de veaux
Avec la crise du coronavirus, la commercialisation des viandes de veaux sous la mère ou signes de qualité est difficile, avec toutefois une certaine hétérogénéité en fonction des circuits de distribution.
Avec la crise du coronavirus, la commercialisation des viandes de veaux sous la mère ou signes de qualité est difficile, avec toutefois une certaine hétérogénéité en fonction des circuits de distribution.
« La commercialisation des viandes de veaux label rouge est compliquée du fait de la modification des comportements d’achat (fréquences et circuits), en raison de la crise induite par le coronavirus. Il n’existe pas de visibilité sur les demandes. Les commandes se traitent au jour le jour. Il est donc difficile de planifier. Le marché est globalement en baisse, avec toutefois, une certaine hétérogénéité selon les circuits de distribution utilisés », nous apprend Interbev, l’interprofession du bétail et des viandes.
Le commerce se maintient dans les boucheries artisanales
- En boucherie artisanale : le commerce se maintient pour celles qui ont fait le choix de rester ouvertes. Il est même soutenu pour celles qui proposent un service de drive ou de livraison à domicile.
- La fermeture des marchés et halles a provoqué une baisse d’activité.
- En GMS : la plupart des magasins ont diminué l’activité de leur rayon à la coupe, « alors même que la majorité des ventes de viandes sous signes officiels de la qualité et de l’origine (SIQO) s’effectue dans ce rayon habituellement. Il n’y a pratiquement pas de report sur le rayon en libre-service à quelques exceptions près car les magasins veulent simplifier leurs approvisionnements, notamment pour des soucis de gestion du personnel. » Par ailleurs, les viandes sous SIQO sont peu proposées au drive. D’où une forte baisse des volumes commercialisés en GMS.
De plus, les mesures européennes proposées pour les filières bovines, ovines et caprines, ne le sont pas pour la filière viande de veau.