Comment aider les éleveurs français en faisant ses courses?
20minutes.fr du 6 mars 2016
"Dix labels, qui existent depuis 2014, assurent que la viande est issue d’animaux nés, élevés, abattus, découpés et transformés en France. « Le consommateur a ainsi la possibilité de donner la priorité à ce qui est issu de l’élevage français avec toutes les garanties de qualité, de normes environnementales, de bien-être animal et de normes sociales », explique Stéphane Le Foll, le ministre de l’Agriculture."
marianne.net du 6 mars 2016
"Le scandale de l'abattoir du Vigan jette une fois de plus l'anathème sur une filière viande sérieusement malmenée. Et, une fois de plus, il fait déplorer le coupable désengagement de l'État. Quand une société se permet un tel relâchement, c'est qu'elle ne craint plus la puissance publique. D'autant plus affligeant que cet abattoir est certifié bio par l'organisme Ecocert (pour 5 % de sa production), référence en matière de fiabilité sur les produits issus de l'agriculture biologique, et que cette abomination, relayée et amplifiée par les ayatollahs de la secte végétarienne, jette la suspicion sur la filière de la viande au moment où ce marché est à la fois fragilisé et malmené."
huffingtonpost.fr du 10 mars 2016
"Le Salon international de l'agriculture a fermé ses portes, enfin les agriculteurs devraient nous ficher la paix. Les politiques, les people et les caméras vont se projeter vers le Festival de Cannes, Roland Garros et la coupe d'Europe de football. Beaucoup plus intéressant que ces rustres contestataires. Et avec bonne conscience, l'on va continuer à assassiner le paysan dans une indifférence alliée à une bonne conscience, celle de vouloir manger bon, bio...et sans discernement. Prenons un exemple. La carte d'un restaurant propose de la viande de bœuf Angus, et le consommateur va choisir cette viande plus chère en pensant qu'il s'agit d'un produit de qualité parce qu'il vient d'ailleurs. C'est le mythe d'une Écosse à la nature encore préservée. Beaucoup mieux qu'une production française. Et pendant ce temps-là, les éleveurs de Maine-Anjou, Appellation d'origine protégée (AOP), vont avoir du mal à trouver des débouchés valorisants pour leur produit qui a pourtant été élevé conformément à des normes beaucoup plus contraignantes que celles de nos voisins celtes. Un bœuf de 36 mois, élevé à l'herbe, produit une viande d'exception, persillée à souhait et dont la saveur n'a pas d'égale. Plus encore, cette race est de la même origine que l'Angus, et bien malin qui fera la différence dans l'assiette. Oui mais voilà, c'est français et ces produits locaux n'ont pas flatté l'oreille des chefs à la mode, des acheteurs et des intermédiaires qui font certainement plus de marge en achetant de la viande anglaise, irlandaise ou allemande. (...) Réagissons pour notre France riche de ses diversités, pour nos paysans amoureux de leur environnement"