Cinq cas d'ESB en Europe en 2016
Selon le rapport annuel de l'Agence européenne de sécurité des aliments, en 2016, cinq cas d'ESB ont été signalés chez des bovins sur un total de 1352 585 animaux testés.
Selon le rapport annuel de l'Agence européenne de sécurité des aliments, en 2016, cinq cas d'ESB ont été signalés chez des bovins sur un total de 1352 585 animaux testés.
Sur l'année 2016, quatre cas d'ESB ont été signalés en France, et un en Espagne. Un seul de ces cinq cas a été classé comme ESB classique. C'est la vache née en 2011 dans les Ardennes, la France étant en conséquence passée du statut de pays à risque « négligeable » au statut de pays à risque « contrôlé ». Les autres cas sont des ESB atypiques, qui n'ont pas de répercussion sur le statut épidémiologique du pays. " En 2016, c'est la première fois que le Royaume-Uni n'a signalé aucun cas de maladie durant l'année ", signale le rapport de l'Efsa. Il y avait eu un cas atypique en Irlande en 2015. Pour l'année 2017, à la date du 10 décembre, trois cas d’ESB atypiques ont été déclarés en Espagne.
Un avis scientifique de l'Efsa sur les cas isolés
La Commission européenne a demandé aux scientifiques de l'Efsa d'étudier l'origine des cas isolés. Dans un rapport publié en juillet 2017, ils expliquent que soixante cas d'ESB classique ont été signalés chez des bovins nés après l'entrée en vigueur dans l'Union européenne de l'interdiction des protéines animales dans l'alimentation du bétail, en 2001. Aucun de ces animaux n'est entré dans la chaîne alimentaire. " Les experts ont conclu que les aliments contaminés étaient la source d'infection la plus probable. En effet, l'agent infectieux qui cause l'ESB a la capacité de rester actif pendant de nombreuses années. Il est donc possible que ces bovins aient été exposés à des aliments contaminés si l'agent infectieux de l'ESB était présent dans les lieux où les aliments étaient stockés ou manipulés. Il est par ailleurs possible que des ingrédients destinés à l'alimentation animale puissent avoir été importés depuis des pays non membres de l'UE. " Les experts n'ont pas été en mesure d'exclure d'autres causes possibles, en raison de la difficulté d'enquêter sur des cas individuels, la période d'incubation prolongée de la maladie et le manque d'informations détaillées disponibles.
(1) Ce rapport, publié en novembre 2017, présente les données collectées en 2016 par tous les États membres de l'Union européenne, ainsi que l'Islande, la Norvège et la Suisse.