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Marché du maigre
« Broutards non OGM », une démarche pour l´instant porteuse


Négociant dans le Cantal avec une activité (22 500 têtes l´an dernier) essentiellement tournée vers l´exportation sur l´Italie, Jean-Luc Lacombe travaille majoritairement avec des animaux de race Salers ou croisés. « Les Italiens sont demandeurs d´animaux d´un poids compris entre 350 et 400 kilos pour les broutards d´automne, » a t-il indiqué lors de journées sur la production de broutards organisées par la chambre d´agriculture du Puy de Dôme.
Attention aux animaux trop lourds, notamment pour les broutards repoussés. « Un croisé rentré à 500 kilos et qui reste six mois à l´engraissement dépassera vite le poids objectif d´abattage qui se situe autour de 700 à 720 kilos vifs pour cette catégorie. »
Mais Jean-Luc Lacombe a surtout insisté sur tout l´intérêt que pouvait présenter pour les éleveurs la démarche du broutard non OGM. Un produit qui une fois engraissé avec une alimentation garantie non OGM est destiné à l´enseigne Coopitalia.

Cette dernière a mis en place toute une communication sur ce volet pour l´ensemble des viandes de boucherie commercialisées dans ses linéaires. « C´est un très gros marché. Les besoins sont de 1200 femelles par semaine. On n´est pas en mesure de le satisfaire entièrement, car il n´y a pas suffisamment d´élevages agréés et le complément de maigre non acheté en France vient actuellement d´Irlande. Pour les éleveurs, il y a pourtant une plus-value à la clé qui est de 22 ? par femelle et 26 ? par mâle », observe le négociant du Cantal qui invitait les éleveurs à se rapprocher de leur OP pour avoir davantage d´information.
Une opportunité à saisir
Le cahier des charges pour cette production est de plus, assez simple à remplir. Il se base sur la charte des bonnes pratiques d´élevage auquel s´ajoute un volet alimentation avec un concentré « non OGM » pour la complémentation des broutards sous la mère ou lors de la phase de repousse à l´étable.
« C´est une opportunité à saisir pour les producteurs de maigre du bassin allaitant », souligne Jean-Luc Lacombe qui reconnaît toutefois que ce débouché concerne prioritairement des femelles.

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