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C’est, d’après un arrêté paru au Journal officiel du 7 juillet dernier, « le nombre maximum de spécimens de loups (Canis lupus) dont la destruction pourra être autorisée pour la période 2016-2017 ». Ce quota représente 6 animaux de moins que la campagne précédente alors que les zones concernées par la présence – temporaire ou permanente – de cet animal ne cessent de s’étendre et concernent désormais une bonne partie de la moitié Est de la France. En 2015, le loup a été responsable de 2 473 attaques sur des cheptels essentiellement ovins pour un total de 9 068 animaux tués. Les dépenses publiques liées à ce prédateur totalisent 21,4 millions d’euros, chiffre cumulant les indemnisations pour les animaux tués et le financement des moyens de protection.