Salade : la diversification est toujours en cours
« La diversification de la production et du marché de la salade s’effectue au travers d’une réduction des salades traditionnelles au profit d’autres variétés plus récentes et en nombre plus grand », relève un récent rapport d’étude publié en décembre 2020 par le CTIFL qui fait état de cette tendance engagée dans les années 2010. C’est la traduction d’une évolution bien connue des professionnels. Si désormais les laitues représentent moins de 40 % de la superficie totale de salade, la mâche et la catégorie « autres salades » ont contribué à dynamiser ce secteur et à proposer de nouveaux produits.
A l’écoute de ces différents courants, les sélectionneurs font évoluer leur offre en développant des gammes de sucrines, cœurs de laitue, romaines et icebergs. Les mutations successives du mildiou, et la race Bl : 37EU récemment nommée, se chargent aussi de renouveler le choix de variétés résistantes « toutes races ». Outre la fraîcheur, ce sont plus de croquant, de praticité d’usage, de conservation que les consommateurs recherchent. Et plus encore avec des attentes toujours plus marquées pour les démarches environnementales et la qualité sanitaire pour lesquelles le bio et le local ont parfois valeur de référence.
