Equarrissage
Une réunion pour expliquer et préciser son point de vue
Les représentants des éleveurs, de l’Etat et de la chambre ont rencontré un responsable de la Saria.
Si la collecte des cadavres d'animaux demeure aujourd'hui une mission de santé publique à gestion privée, la chambre d'agriculture a pris l'initiative avec les organisations syndicales FDSEA et JA d'organiser le 14 décembre dernier une rencontre avec le secrétaire général de la préfecture Vincent Lagoguey, la Direction des services vétérinaires et les responsables du centre d'équarrissage de la Saria pour évoquer les dysfonctionnements de la Sifdda.
Bon nombre d'éleveurs se plaignent de délais d'attente trop long pour l'enlèvement des animaux morts, avec les nuisances que cela induit ; des difficultés d'enregistrement et d'accès aux services de la Saria : à ce titre, cette rencontre s'est avérée importante pour « clarifier la situation » selon les mots des présidents Jean-Philippe Viollet (Chambre d’agriculture) et Philippe Monteil (FDSEA) qui ont réaffirmé l'intérêt de corriger certaines failles du système technique et de son organisation.
Si les chambres d'agriculture sont chargées d'assurer la collecte des taxes pour l'équarrissage « nous attendons en contrepartie, un service de qualité et efficace » a souligné le président Jean-Philippe Viollet. Il préconise un numéro d'urgence en cas de nécessité ainsi que l'aménagement de plages horaires plus larges pour la permanence téléphonique durant les périodes d'été.
Enlèvement selon trois modes
Le président de la FDSEA a suggéré pour sa part l'organisation d'une large campagne de communication à destination des éleveurs mais aussi des maires pour rappeler la législation en vigueur. Le directeur de Saria Industrie Sud Est, Frédéric Varjabedian, s'est déclaré ne pas être hostile aux propositions de la profession agricole pour apporter des améliorations au système actuel tout en rappelant que l'enlèvement des cadavres d'animaux pouvait s'effectuer selon trois modes. Par téléphone, l'un par l'intermédiaire d'un service vocal interactif et l'autre par une permanence téléphonique ouverte de 10 heures à 12 heures et du lundi au vendredi. L'autre solution étant par internet.
Concernant la durée de l'enlèvement des cadavres d'animaux Frédéric Varjabedian a précisé que le délai des deux jours francs court à compter du lendemain de l'appel téléphonique, sachant que les fins de semaine et les jours fériés sont décomptés. Ainsi un appel passé après 18 heures est pris en compte le lendemain à 8 heures et le délai des deux jours francs débute le surlendemain.