BVD
Une gestion fortement évolutive
La gestion de la maladie des muqueuses ou BVD connait des évolutions tant en matière d'outils diagnostiques disponibles, d'apport de garantie à l'animal que d'approche collective.



La BVD connait des avancées en matière d'analyse (PCR), de suivi de troupeau (sérologies de mélanges sang et lait en série), de matrice d'analyse (cartilage auriculaire), d'approche collective (programmes d'éradication dans certains pays, programmes de maîtrise de la circulation virale en France), etc. Devant ces évolutions récentes, ce 14 juin, GDS France a organisé une journée technique nationale BVD.
Une large circulation du virus BVD dans une majeure partie de la France avec un impact clinique variable
Diverses enquêtes épidémiologiques, que ce soit en Limousin, Bourgogne, Normandie, Lorraine, etc., montrent une large circulation du virus BVD. Alors qu'une enquête limousine avait montré en 2004 que 8% des cheptels se contaminaient par an, en Bourgogne, c'est 1 bovin sur 7 qui rencontre le virus chaque année, en Lorraine, c'est 1 cheptel sur 5 qui est concerné. L'impact clinique est variable suivant le stade de gestation du bovin contaminé (cf. encadré). Les structurations d'élevages (lots différents en élevage laitier et allaitant), les périodes de vêlages et donc de gestation, leur modification, les niveaux de production, etc. constituent autant de variables influant de manière très significative l'impact de la maladie dans un élevage.
Une maîtrise de la circulation virale BVD alliant mesures sanitaires et médicales
Le professeur François Schelcher, de l'École Vétérinaire de Toulouse, a indiqué que la maîtrise de la circulation BVD se constitue des composantes suivantes :
-L'assainissement des troupeaux infectés avec dépistage et élimination des IPI et vaccination des gestantes à risque.
-Certification individuelle des bovins non-IPI. Cette garantie ne couvre pas les risques liés à l'introduction du virus BVD par un excréteur transitoire et n'annule donc en rien la nécessité d'un isolement minimum de 15 jours de tout bovin introduit.
-Protection vis à vis des nouvelles infections : sécurisation des échanges de bovins et maîtrise des points à risque.
-Certification des troupeaux : suivis des critères d'infection (suivis sérologiques de mélanges sang et lait).
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La suite est à lire dans la Creuse agricole et rurale du 29 juin 2012.