Maîtrise sanitaire collective en élevage ovin
Une boîte à outils pour vous accompagner
Ce 28 mai, la section ovine de GDS Creuse s’est réunie afin de faire un point concernant certaines difficultés rencontrées sur le terrain et adapter la méthodologie d’intervention.
La section ovine de GDS Creuse s’est réunie ce 28 mai principalement pour faire un point sur les difficultés rencontrées sur le secteur nord-est de la Creuse et définir une méthodologie et un plan de communication afin d’informer les éleveurs ovins sur les différents outils disponibles.
Une alerte suite à des problématiques sanitaires rencontrées principalement autour des mises-bas
Les remontées de terrain font état d’un taux de mortalité des agneaux plus important sur les naissances de février à mars avec des brebis n’ayant pas de lait à la mise-bas mais seulement 48 heures après. Des symptômes similaires d’agalaxie ont été recensés en Lorraine. Les premières conclusions de l’enquête mettent en évidence la présence de mycotoxines (dérivé ergot) dans les céréales. Ce dérivé de l’ergot influe sur la prolactine qui joue un rôle essentiel au cours de la lactogénèse (montée du lait).
Précocité d’intervention, suivi collectif et centralisation, facteurs de réussite
Dès l’apparition de situations sanitaires particulières ou particulièrement importantes dans son élevage, il est primordial d’en informer son vétérinaire, son technicien ou nous-mêmes à GDS Creuse. En effet, le recueil collectif et la centralisation des remontées d’informations permettent d’avoir une vision plus globale et de s’orienter vers un diagnostic plus précis dans le but de pouvoir investiguer et aider les éleveurs avec les différents outils et prises en charge disponibles (mutualisation du coût des analyses). La précocité d’intervention représente un facteur de réussite majeur.
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La suite est à lire dans la Creuse agricole et rurale du 14 juin 2013.