Élevage
Une aide pour les investisseurs et les nouveaux installés
Suite aux revendications de la FNSEA et des JA, le ministre de l'Agriculture a annoncé l'affectation d'une enveloppe de 44 millions d'euros en faveur de l'élevage.
Le ministre de l'Agriculture, Stéphane Le Foll, a annoncé aux Directions départementales des territoires, en écho aux demandes de la FNSEA et des JA, l'affectation d'une enveloppe de 44 millions d'euros en direction de l'élevage pour 2013. Ces fonds réorientés devraient être répartis de la façon suivante. Vingt millions d'euros pour aider les producteurs laitiers (10 euros/1000 litres et application de la transparence Gaec). Cette aide sera cumulable avec celle du lait de montagne. «J'ai dégagé cette enveloppe pour la filière laitière qui sera attribuée sur la base du quota laitier», a déclaré le ministre de l'Agriculture en clôturant le 69econgrès de la Fédération nationale des producteurs de lait, qui s'est tenu à Nantes la semaine dernière.
Vingt autres millions iront en direction des élevages allaitants et des engraisseurs. Huit millions pour les Jeunes Bovins avec un minimum garanti de 60 euros par tête, pour tous les JB (avec les mêmes règles qu'en 2012) à compter du 21e, sans conditions de contrat et application de la transparence Gaec. Puis, douze millions en complément PMTVA, 16 euros par droits dans la limite de quarante animaux et des droits détenus, mêmes règles que PMTVA et application, là aussi, de la transparence Gaec. Enfin, pour compléter l'enveloppe de 44 millions d'euros affectés, quatre millions d'euros seront alloués à l'élevage caprin, au même titre que l'an passé.
Prochain objectif : le PMBE
Une précision est toutefois à apporter en ce qui concerne les trois premières aides. En effet les aides aux producteurs laitiers, aux JB et le complément PMTVA sont réservées aux récents investisseurs (PMBE/PPE depuis 2007) et aux nouveaux installés (critères Jeunes Agriculteurs sauf âge et dans les cinq ans de l'installation, soit 2008). «Nous sommes bien sûr satisfaits d'avoir été entendu par le ministre et de cette réorientation des fonds en faveur de l'élevage. Maintenant, il reste encore des dossiers sur lesquels nous allons continuer de nous faire entendre, notamment en ce qui concerne le plan bâtiments où nous n'avons pas encore eu gain de cause», souligne le président de la FRSEA Limousin, Bruno Gausson.