Un réseau mobilisé pour rencontrer les organisations de producteurs
De la Bourgogne au Rhône, de la Haute-Loire à la Creuse, les éleveurs allaitants du grand massif central invitent les producteurs à saisir les opportunités de la loi alimentation.
Autour de Christian Bajard, éleveur en Saône-et-Loire et coordinateur du Berceau des races à viande, une trentaine d’éleveurs du grand Massif central, venus de dix départements et de quatre régions, se sont réunis, en début de semaine dernière à Aubière dans le Puy-de-Dôme. Objectif : faire le point sur l’état d’avancement de la loi alimentation (Égalim), sur la politique en faveur de l’export et poser les jalons de la stratégie « viande bovine » dans le cadre de la future Pac. D’abord sur la conjoncture, les responsables professionnels déplorent le travail de désinformation qui se fait sur le terrain : « Non, la consommation de viande ne baisse pas. Il est essentiel de regarder les chiffres en face et de ne pas se faire polluer par les bruits ambiants, relayés par certains sur les réseaux sociaux », a expliqué Bruno Dufayet, président de la Fédération nationale bovine. Sur la loi alimentation, Patrick Bénézit, éleveur dans le Cantal et secrétaire général adjoint de la FNSEA, est revenu en détail sur les avancées significatives obtenues par la profession. « La loi inverse la logique où le producteur était la variable d’ajustement des filières. C’est désormais au producteur ou à la structure représentant l’éleveur (organisation de producteurs) de proposer un contrat à son acheteur, à un prix qui tient compte des indicateurs de coûts de production. Cette proposition devient le socle unique de la négociation et doit être respectée en ce sens par l’acheteur ».
Suite de l'article à lire dans le Réveil Lozère n°1503, du 28 mars 2019, en page 10.