Un effet levier sur la modernisation et l’adaptation de l’agriculture
Le Conseil général prépare une nouvelle convention pluriannuelle agricole. L’actuelle, qui va se prolonger jusque fin 2006, a déjà mobilisé 9,2 millions d’euros.

Les élus et responsables professionnels autour de la gerle d’Eric Lafon, l’un parmi les nombreux bénéficiaires de la convention.
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L'Union du Cantal
Le Conseil général travaille depuis plusieurs semaines, en concertation
avec la profession agricole, à la préparation de la prochaine
convention pluriannuelle agricole 2007-2009. L’actuelle, qui court
depuis 2003 et a été prolongée jusque fin 2006, a déjà permis d’engager
9,2 millions d’euros de crédits sur les 11 millions d’euros prévus :
plusieurs milliers d’agriculteurs ont ainsi profité d’aides pour
moderniser leurs bâtiments, améliorer la génétique de leur
cheptel, créer des ateliers de diversification, développer des
productions dans des filières de qualité... Les présidents de
l’Assemblée départementale et de la Chambre d’agriculture ont dressé un
bilan de cette convention et évoqué la prochaine en visitant deux
exploitations qui ont bénéficié de ces soutiens : le Gaec de Conches à
Saint-Chamant et le Gaec Antignac de Pleaux.
Les crédits bâtiments explosent
Accompagner et encourager la modernisation des infrastructures, l’évolution qualitative des productions et la diversification : tels sont les grands axes de la politique agricole du Conseil général fixée dans l’actuelle convention. “Nous intervenons soit en complément d’autres programmes régionaux ou nationaux, soit pour accompagner des actions que les autres financeurs ne prennent pas en charge, mais qui nous paraissent importantes, comme par exemple le soutien aux races salers et aubrac”, résume Vincent Descœur, président du Conseil général, qui dresse un bilan positif de la convention en cours. Les aides à la modernisation des bâtiments d’élevage ont en particulier connu un succès qui a dépassé toutes les prévisions : “Nous engageons chaque année 1,3 million d’euros sur des projets de bâtiments au lieu des 960 000 euros prévus. Preuve que les éleveurs ont pris conscience de la nécessité d’adapter leurs outils de production”, note M. Descœur.
Une nouvelle convention se prépare
“L’intervention du Conseil général peut être déterminante pour finaliser certains projets, qui représentent souvent des investissements lourds mais indispensables pour améliorer les conditions de vie et de travail des agriculteurs et assurer la pérennité des exploitations”, commente Louis-François Fontant, président de la Chambre d’agriculture, qui milite pour des interventions ciblées. La prochaine convention devra selon lui confirmer certaines actions, comme l’aide au progrès génétique ou à la modernisation des exploitations. Il faudra aussi dégager des moyens pour aider les producteurs de lait à s’adapter aux nouveaux cahiers des charges des AOC fromagères, et à s’engager dans la qualification des exploitations. Mettre enfin l’accent sur les actions de différenciation en filière viande bovine. Message reçu cinq sur cinq par le président Descœur, qui a promis que la prochaine convention, élaborée en cohérence avec les priorités définies par le Projet agricole départemental, mobilisera “au moins autant de crédits” que l’actuelle.
Les crédits bâtiments explosent
Accompagner et encourager la modernisation des infrastructures, l’évolution qualitative des productions et la diversification : tels sont les grands axes de la politique agricole du Conseil général fixée dans l’actuelle convention. “Nous intervenons soit en complément d’autres programmes régionaux ou nationaux, soit pour accompagner des actions que les autres financeurs ne prennent pas en charge, mais qui nous paraissent importantes, comme par exemple le soutien aux races salers et aubrac”, résume Vincent Descœur, président du Conseil général, qui dresse un bilan positif de la convention en cours. Les aides à la modernisation des bâtiments d’élevage ont en particulier connu un succès qui a dépassé toutes les prévisions : “Nous engageons chaque année 1,3 million d’euros sur des projets de bâtiments au lieu des 960 000 euros prévus. Preuve que les éleveurs ont pris conscience de la nécessité d’adapter leurs outils de production”, note M. Descœur.
Une nouvelle convention se prépare
“L’intervention du Conseil général peut être déterminante pour finaliser certains projets, qui représentent souvent des investissements lourds mais indispensables pour améliorer les conditions de vie et de travail des agriculteurs et assurer la pérennité des exploitations”, commente Louis-François Fontant, président de la Chambre d’agriculture, qui milite pour des interventions ciblées. La prochaine convention devra selon lui confirmer certaines actions, comme l’aide au progrès génétique ou à la modernisation des exploitations. Il faudra aussi dégager des moyens pour aider les producteurs de lait à s’adapter aux nouveaux cahiers des charges des AOC fromagères, et à s’engager dans la qualification des exploitations. Mettre enfin l’accent sur les actions de différenciation en filière viande bovine. Message reçu cinq sur cinq par le président Descœur, qui a promis que la prochaine convention, élaborée en cohérence avec les priorités définies par le Projet agricole départemental, mobilisera “au moins autant de crédits” que l’actuelle.