Foncier agricole
« Un bien commun à préserver »
Le réseau Terres de Liens a convié, jeudi dernier, élus, agriculteurs, techniciens, animateurs… à réfléchir à une nouvelle gouvernance du foncier agricole en Massif central.
Accueil de nouvelles populations, création d’activités et de richesses, valorisation des ressources environnementales et humaines, développement harmonieux d’une agriculture de montagne : autant d’enjeux auxquels le Massif central doit faire face. Au chapitre agricole, la question du foncier occupe une place de choix. Pour le réseau Terres de liens, organisateur d’une journée dédiée à la gouvernance du foncier agricole, cette question dépasse le strict cadre agricole.
Elle est aussi l’affaire des élus et des citoyens. Coordinatrice des Safer en Massif central, Marie-Laure Pommier est revenue en détail sur la stratégie des Safer, qui tend de plus en plus vers l’ouverture : « Nous sommes soumis à un cadre législatif. Les comités techniques qui statuent sur les dossiers sont désormais composés pour un tiers par des représentants des collectivités locales ». Depuis 2011, les instances décisionnelles des Safer se sont élargies, notamment aux acteurs de l’environnement. Parallèlement, les six Safer du Massif central se sont emparées de la question de l’accueil de nouveaux projets.
Si les Safer demeurent la structure pivot de la gestion du foncier agricole, de nombreuses structures se préoccupent de ceux qu’on appelle « les porteurs de projets ».
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La sute est à lire dans la Creuse agricole et rurale du 29 novembre 2013.