Suède, France et Luxembourg demandent un renforcement de la législation
La Suède, soutenue par la France et le Luxembourg, a demandé le 10 juin à la Commission européenne, à l’occasion de la réunion des ministres de l’Environnement de l’UE, de renforcer le cadre législatif afin de protéger les populations d’insectes, en particulier les pollinisateurs sauvages. Ces pays souhaitent que Bruxelles travaille rapidement « sur la réévaluation et éventuellement le retrait du marché des substances qui présentent le plus grand danger pour les pollinisateurs, le renforcement de la substitution par des alternatives à faible risque et non chimiques, et la promotion de la recherche et de l’innovation ». Les ministres insistent également sur les critères d’évaluation des risques des produits phytosanitaires pour les abeilles qui seront discutés fin juin dans le cadre de la réunion des ministres de l’Agriculture de l’UE. En effet, comme le demandait depuis plusieurs mois la commission de l’Environnement du Parlement européen, la discussion sur l’évaluation des risques des pesticides pour les abeilles ne va plus se limiter à un débat entre experts mais être portée au niveau des ministres de l’Agriculture. La Commission européenne a proposé de fixer un taux de mortalité acceptable à 10 %.