SIA 2017 : Challenge et opportunité de faire découvrir toutes les richesses de la Haute-Loire
Agriculteurs, entreprises agro alimentaires, acteurs touristiques, ensemble sous un même espace régional pour promouvoir un territoire et ses produits.
Incontournable. Le Salon de l’Agriculture à Paris est Le rendez-vous des agriculteurs et des citadins, des producteurs et des consommateurs. Et c’est à ce titre que la Haute-Loire sera présente du samedi 25 février au dimanche 5 mars, et ce pour la 5ème année consécutive, pour mettre en avant les produits fermiers fleurons de notre agriculture.Ce lundi à Agizoux sur la commune de Solignac/Loire tous les participants à ce Salon, sous la bannière et le pavillon de la région Auvergne-Rhône-Alpes étaient réunis pour présenter ce rendez-vous à la Presse. Agizoux c’est le village où sont installés les associés du Gaec Gaillard qui participera pour la première fois au Salon avec ses charcuteries fermières bio. Jean-Marc Gaillard ne cache pas sa joie et sa fierté de monter à Paris pour promouvoir à travers ses fabrications, les produits agricoles de Haute-Loire.
Challenge et opportunité
«Participer à l’un des plus grands salons internationaux agricoles, qui reçoit plus de 700 000 visiteurs, est pour nous un challenge et une opportunité de travailler ensemble agriculteurs, entreprises agro-alimentaires, acteurs touristiques pour faire découvrir nos produits alimentaires et les richesses touristiques de notre département» devait souligner Claire Souveton la nouvelle présidente du Comité de Promotion des Produits Agricoles et Agro-alimentaires de Haute-Loire qui a en charge la coordination départementale de ce Salon.«Participer au SIA a un coût en mobilisation de moyens matériels et humains et également un coût financier» rappelait Claire Souveton, ajoutant que cette participation bénéficie du soutien du Département et des 2 députés. «Nos élus ont toujours été à nos côtés pour valoriser les hommes, nos produits et nos territoires à l’extérieur du département et pour soutenir ce type d’action qui mobilise et fait travailler ensemble les participants».La Chambre d’Agriculture de Haute-Loire participe aussi activement, avec ses services qui coordonnent la participation des éleveurs qui présentent des animaux en concours et la participation des producteurs et entreprises au Concours Général Agricole. La Chambre d’Agriculture de Haute-Loire apporte son soutien logistique, humain et financier par le biais du Comité de promotion des produits agricoles et agro alimentaires de Haute-Loire.Enfin la Maison Départementale du Tourisme et l’Office de tourisme de l’agglomération du Puy mettent à disposition du personnel les documents promotionnels qui seront largement diffusés pour mieux faire connaître notre territoire.
Bannière et pavillon de la région AURA
L’espace Haute Loire au SIA est intégré à l’espace de la région Auvergne Rhône-Alpes. C’est l’espace des régions et des produits régionaux. Le SIA est donc aussi un lieu d’échanges entre les exposants des 12 départements de la région Auvergne Rhône-Alpes.La coordination régionale est gérée par la chambre régionale d’agriculture Auvergne Rhône-Alpes et Rhône Alpes Gourmand qui est le comité de promotion à l’échelle de la région.La Haute-Loire au SIA, ce sont 3 stands ou espaces.Ainsi la boutique Haute-Loire abritera les produits phares de notre département, destinés à la vente. On y retrouvera les Lentilles Vertes du Puy AOP, les Thés et infusions Pagès, la liqueur de Verveine de la toute jeune entreprise yssingelaise «Saveurs des Sucs», les charcuteries du Gaec Gaillard, et les produits de la plate-forme Terroirs de Haute-Loire. Pour promouvoir la Haute-Loire, se retrouveront aussi sous cet espace, la Maison du Tourisme, l’OT du Puy, l’Association départementale d’Accueil à la Ferme et le Comité de promotion des produits de Haute-Loire.Un espace «Chef en herbe» mettra en avant la Lentille Verte du Puy notamment le samedi 4 mars avec 3 recettes gastronomiques préparées par la Maison Familiale et Rurale des Baronnies dans la Drôme, et la présence de la Verte Confrérie.Et enfin, les producteurs fermiers récompensés par les Fermiers d’Or au Sommet de l’Élevage en octobre 2016, auront eux-aussi une vitrine sous ce stand régional. On retrouvera donc pour la Haute-Loire, Corinne Augier de la Ferme du Plateau à Montregard, et ses fromages de chèvres fermiers, Emmanuel Coudert du Gaec de l’Abbaye de l’Abeille à Sembadel avec ses miels, et enfin les fromages fermiers de Marie Chapuis de la Ferme Chapuis à Bas en Basset.Si vous allez à Paris pour le Salon International de l’Agriculture, faites une halte sur le stand de la région Auvergne-Rhône-Alpes, pour saluer et encourager nos représentants altiligériens.
Suzanne Marion
Du côté des animaux…
9 élevages en concours en bovins…
Outre les produits fermiers ambassadeurs de la Haute-Loire, notre élevage altiligérien a aussi pris l’habitude de se distinguer à Paris, à l’instar de 2016 avec des premiers prix de sections. Michel Chouvier de la Chambre d’Agriculture en charge du Pôle Élevage note que si cette participation est «une tradition, c’est aussi un véritable challenge pour la Haute-Loire et son élevage». Cette année, on aura bien sûr des habitués des grands rendez-vous en vaches laitières comme Richard Tholence de Loudes en Abondance, le Gaec Quayrel-Sabatier de Mercoeur en Tarine, le Gaec Castanet de St Arcons de Barges, le Gaec Jammes de Chaspuzac, le Gaec Élevage Négron de Bains, le Gaec des Boudoux à Chomelix ou André Eymard de Sanssac l’Église en Montbéliarde (à noter la dernière commision de tri a lieu les 15 et 16 février à l’heure où nous blouclons). De même en bovins allaitants avec le Gaec Élevage Merle de St Maurice de Lignon en Charolais, ou Franck Terrasse de Présailles qui revient en Salers.Du côté des ovins en présentation, la Haute-Loire sera présente avec des Noires du Velay du Gaec Jarlier de Chaniat, des Bizets du Lycée agricole de Bonnefont à Fontannes et des Blanches du Massif-Central du Gaec du Buis à Chavaniac-Lafayette.Michel Chouvier se félicitait de cette participation au Salon à Paris, gage d’une «grande qualité» de notre élevage et d’un «haut potentiel génétique». Il insiste sur les enjeux de ce Salon : «enjeu génétique, enjeu sur l’évolution des races, mais aussi en terme de communication auprès d’un large public souvent éloigné des réalités de l’élevage». Le Salon de l’Agriculture est pour lui «une réponse aux attaques» perpétrées contre la consommation de viande ou contre l’élevage en général. «En direct, le public peut voir la patience des éleveurs envers leurs animaux. Ils en sont amoureux et les traitent parfois mieux qu’eux-mêmes…».
S.M.