Aller au contenu principal

Maladie des muqueuses ou BVD
Sentinelles et vaccination des génisses

La maladie des muqueuses ou BVD représente une maladie souvent évoquée, parfois source d’implications conséquentes dans un cheptel. Face à la large circulation de ce virus, la maîtrise des points à risques montre son efficacité.

© GDS Creuse

Le virus BVD circule largement chez nous. L’enquête régionale, conduite de 2002 à 2004 sur 450 cheptels, avait montré que 8 % des cheptels se contaminaient par an avec un impact clinique globalement peu conséquent donc économiquement faible. Cependant, lors de contamination en période « favorable », c’est-à-dire entre le 1er et le 4e mois de gestation, la situation peut alors s’avérer catastrophique. La maîtrise des points à risque et le diagnostic précoce représentent des outils majeurs de limitation des impacts.

Un diagnostic de la maladie d’abord clinique puis analytique
Les signes d’appel cliniques peuvent être classés en deux catégories :
Les majeurs : avortements et retours en chaleur, malformations congénitales, signes digestifs de maladie des muqueuses (Infecté Permanent Immunotolérant (IPI) en phase maladie).
Des mineurs pour lesquels une intervention de virus BVD ne peut être retenue que dans la mesure où d’autres hypothèses prioritaires auront été préalablement levées : diarrhées néonatales, grippes.
Dans tous les cas, la clinique n’est pas suffisamment spécifique et évocatrice pour permettre à elle seule un diagnostic. Pour confirmer ou infirmer l’implication du virus BVD, il convient de mettre en œuvre une méthodologie raisonnée d’analyses de laboratoire.

Une méthodologie raisonnée d’analyses de laboratoire
Sont décrites pour chacun des signes d’appel, les approches méthodologiques. Les résultats seront interprétés en fonction du statut individuel de chaque bovin prélevé.
- En cas de maladie des muqueuses, recherche du virus par PCR sur l’animal malade.
- En cas de problèmes de reproduction, prélèvement des vaches avortées encore présentes et d’une dizaine de vaches du même lot que les vaches avortées (5 primipares, 5 multipares) en vue de réaliser une sérologie. Ce type d’interprétation sérologique n’est possible que dans des effectifs non-vaccinés.
- Lors de diarrhées néonatales, parallèlement à la recherche d’autres germes, recherche virologique par PCR de mélange sur l’ensemble des veaux nés.

 

[...]

La suite est à lire dans la Creuse agricole et rurale du 26 octobre 2012.

Les plus lus

Alexandre Mirman dans sa bergerie
Installer une cuisine à la ferme, un investissement à réfléchir

Alexandre Mirman, éleveur de brebis laitières au Massegros, en a installé une en 2016. Presque dix ans plus tard, le bilan est…

Portrait de Marion Andrieu
Dakar, Marion, déesse de la piste ?

Vingt ans après son père, la Murataise Marion Andrieu participera au Dakar 2025, en course, à bord d’un camion d’assistance…

Carte d'attribution des ATM ruminants au 1er janvier 2025 en Creuse.
Équarrissage : du nouveau en Creuse

Changement d’opérateur de collecte sur une partie de la Creuse à partir du 1er janvier 2025

Pourquoi “Les Égarés” pourraient bien mener Léo Pons au sommet ?

Un court métrage professionnel est en préparation dans le Cantal. Le réalisateur Léo Pons ne s’entoure, désormais, que de…

La résistance de la Sopa a payé

En conflit depuis 2022 avec son actionnaire - et concurrent - la Saria, la société d’équarrissage du Cantal sort gagnante de…

Les candidats aux élections Chambre d'agriculture partent à la rencontre des agriculteurs dans les cantons.
Les candidats FDSEA et JA à la rencontre des agriculteurs

Depuis le 18 décembre et jusqu’à fin janvier, les candidats de la liste « JA FDSEA : Vous accompagner pour une agriculture…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 100€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Réussir lait
Profitez de l’ensemble des cotations de la filière Réussir lait
Consultez les revues Réussir lait au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters de la filière laitière