Production laitière
Se structurer pour mieux se défendre
La structuration des organisations de producteurs laitiers avance sur le Massif central, même si, ici ou là, la profession déplore un certain immobilisme, à terme néfaste pour la filière.
L’association des producteurs de lait du Massif central s’est réunie, dernièrement à Aubière. Autour de la table, les représentants des organisations de producteurs de lait livrant aux entreprises Lactalis, Gérentes, Garmy, Wälchli, Thuaire, Duroux, Chavegrand, Dischamp et Bongrain. Neuf organisations de producteurs au total, venues pour faire un point d’étape de leur structuration et avancer aux côtés du syndicalisme FRSEA et JA sur les dossiers du moment. Michel Lacoste et Yannick Fialip, représentants de la profession sont revenus en détail « sur la conjoncture favorable de manière globale soutenue par une forte demande mondiale venant d’Asie et de Russie ». Dans ces conditions, les perspectives de prix devraient être positives sur 2014.
Une bonne nouvelle dont les producteurs doivent s’emparer pour aller négocier avec leurs entreprises respectives.
« Nous fournissons des argumentaires, des éléments sur la conjoncture, ensuite aux représentants des organisations de producteurs de s’en saisir pour négocier un bon contrat », résume Yannick Fialip.
Blocage chez Dischamp
Aujourd’hui, si la nouvelle mécanique semble porter ses fruits dans la plupart des organisations de producteurs du Massif central, force est de constater que le système patine sérieusement dans l’une d’entre elles.
« La structuration des producteurs de lait avance difficilement chez Dischamp. Il n’y a pas de négociation avec les producteurs mais plutôt un imposition par l’entreprise de sa volonté », déplore Michel Lacoste. Pire, le contrat actuellement proposé par l’entreprise jugé toxique, n’a pas suscité de réactions de la part des groupements de producteurs. Les représentants syndicaux invitent donc chacun à sortir de l’immobilisme. « Les producteurs ne doivent en aucun cas accepter des contrats aussi déséquilibrés qui, par exemple, leur imposent l’engagement dans des filières de qualité, telles que les AOP, cet engagement doit être un choix du producteurs », insiste Yannick Fialip.
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La suite est à lire dans la Creuse agricole et rurale du 14 février 2014.