« Sans couplage des aides, c’est la friche assurée »
Éleveur en Corrèze, président de la FDSEA et secrétaire général de la FNSEA Nouvelle-Aquitaine, Daniel Couderc milite pour une Pac qui préserve les équilibres.
Militant de la première heure, d’abord sur les bancs des Jeunes agriculteurs, puis à la FDSEA, Daniel Couderc est l’un de ceux qui ont très vite compris que si seul on va plus vite, ensemble on va plus loin. Dans cet esprit, il s’est engagé très tôt dans les instances régionales, à l’échelle du Limousin, du Massif central puis aujourd’hui au niveau de la Nouvelle-Aquitaine, avec l’envie chevillée au corps de défendre une agriculture à dimension familiale viable et vivable.
Lui-même est installé en Gaec avec sa femme et ses deux fils du côté de Saint-Bonnet-Près-Bort, sur une exploitation qui compte des vaches allaitantes de race salers, un troupeau d’ovins, 400 veaux de boucherie et deux poulaillers conduits en agriculture biologique. Autant dire qu’entre la ferme, le syndicalisme et son poste de maire qu’il occupe depuis deux mandats, Daniel ne chôme pas. « Question d’organisation », vous répondra-t-il. Depuis l’automne, alors que les débats autour de la future Pac se sont multipliés, « comme toujours, il a fallu reprendre son bâton de pèlerin », résume Daniel Couderc. Autrement dit, défendre un projet garant d’une agriculture juste et durable.