Rencontre avec Thibaut Roberton, pareur au GDS Haute-Loire
Le GDS Haute-Loire propose une activité parage. Découvrons ce métier de terrain avec le témoignage d'un jeune
pareur passionné par cette mission.
Le GDS Haute-Loire propose une activité parage. Découvrons ce métier de terrain avec le témoignage d'un jeune
pareur passionné par cette mission.
Nous retrouvons Thibaut chez Fabrice Chambon au Gaec de L’epervier, sur la commune des Vastres. Pouvez-vous nous parler de vous ?
Thibaut Roberton : j’ai 22 ans et je suis fils d’éleveur allaitant (Salers) au Mazet Saint Voy. J’ai fait un BTS ACSE par alternance à l’ISVT. Le directeur du GDS m’avait sollicité très tôt pour me présenter sa structure et éventuellement intégrer l’équipe parage du GDS. Thibaut Moulin, qui était pareur sur le secteur où j’interviens majoritairement, était en train de concrétiser son projet d’installation. Il m’a aussi sollicité afin de trouver un remplaçant sur le secteur et ainsi continuer à proposer le service de parage aux éleveurs.
Comment s’est déroulée votre formation ?
Thibaut Roberton : J’ai commencé ma formation de pareur en alternance le 22 septembre 2022 par deux semaines de théorie au centre de formation de Le Rheu (Ile et Vilaine). Durant cette période, les thématiques abordées ont été la physiologie, les maladies des membres et les lésions (différents types, stades, origines). Puis, j’ai tourné avec mes collègues pareurs expérimentés sur le département afin de mettre en pratique l’apprentissage théorique. C’est vraiment la pratique qui apprend le plus. Je suis retourné un mois après à Le Rheu pour faire de la pratique. J’ai également tourné avec un pareur de Lozère. Il m’a fallu 1 an pour que je me considère opérationnel et que je puisse bien faire les pieds et que je me fasse bien la main.
Comment définiriez-vous un bon pareur ? qu’est-ce qui vous motive dans votre métier ?
Thibaut Roberton : Pour être pareur il faut être animalier, aimer le contact avec les vaches et surtout avec les éleveurs pour caler nos rendez vous et discuter avec eux sur leur système, pour toujours continuer à apprendre sur les différentes conduites. Il faut être autonome pour gérer ses rendez-vous ou pour gérer un premier niveau de dépannage du matériel. Des fois, on gère aussi les vaches dans certaines fermes. Il faut être attentif car on travaille avec du vivant. J’aime travailler avec mes collègues en particulier lorsque nous devons faire les gros chantiers avec plusieurs cages et plusieurs pareurs. On a une forte activité l’hiver et un peu moins chargée en été. »
Suite à la formation initiale, comment sont entretenues vos connaissances ?
Thibaut Roberton : Nous suivons régulièrement des formations pour maintenir et/ou approfondir les connaissances sur les lésions. Par exemple, nous sommes allés deux jours en juin dans le Cantal pour approfondir les connaissances sur certaines lésions. Ça permet d’échanger avec d’autres pareurs sur leurs savoirs, leurs pratiques et sur leurs équipements. On a pu constater qu’on était bien équipés en matière de matériel avec des cages WOPA, modèle 61 qui sont dotées de vérins pour monter la vache et nous permettre de travailler à hauteur et préserver notre santé. On ne peut vraiment pas se plaindre au niveau du matériel.
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