Pour une autre idée de l’agriculture
Le quatrième congrès mondial d’agroforesterie qui s’est tenu pour la première fois en Europe a posé ses valises à Montpellier du 20 au 22 mai avec l’ambition d’évaluer la contribution de l’agroforesterie à la transition écologique de l’agriculture mondiale.
Organisé par le Cirad et l’Inra, en partenariat avec World Agroforestry, Agropolis international et Montpellier université d’excellence, cette grande semaine internationale de l’agroforesterie a assisté à la représentation de cent pays et de plus de 1 500 participants. Pour le comité d’organisation du congrès, il fallait que cette quatrième édition soit ancrée dans le débat de société sur l’agriculture car, « il est grand temps que les solutions techniques soient discutées au sein de la société et s’intègrent aux politiques publiques », a annoncé Christian Dupraz, directeur de recherche à l’Inra, et président du comité scientifique du congrès. L’agroforesterie consiste à associer des arbres dans les cultures et les pâtures. « C’est comme le bocage. Cela présente un intérêt notamment dans la protection des sols, mais c’est aussi une réponse aux enjeux du changement climatique par la mitigation, c’est-à-dire l’atténuation des effets liés aux sécheresses, aux pluies diluviennes, etc. », a précisé Emmanuel Torquebiau, directeur de recherche au Cirad et président du comité d’organisation du congrès.
Suite de l'article à lire dans le Réveil Lozère n°1513, du 6 juin 2019, en page 7.