Groupement Régional d’Action Sanitaire du Limousin
Pour un troupeau sain, plus sûr et plus rentable
Le GRASL (structure régionale des GDS) a tenu, le 28 juin 2012, à Limoges, sa 29e Assemblée Générale sous la présidence de Philippe Monteil.
Le GRASL coordonne, au niveau de la région, les plans de prévention et de lutte contre les maladies mis en œuvre dans chaque département par les GDS et les vétérinaires praticiens.
Une situation favorable pour les maladies sous certification (varron et IBR), un assainissement IBR à finaliser
Le varron est suivi par le Schéma territorial de certification régional. Aucun foyer n’a été mis en évidence en France en 2011. Ce résultat résulte du traitement systématique des bovins étrangers introduits et des efforts aux zones frontalières.
Pour l’IBR (cf. tableau), on note une progression de la qualité sanitaire des cheptels en plan avec plus de 84% des cheptels certifiés. L’ACERSA a décidé de monter un dossier de reconnaissance européenne du programme français de certification IBR, aussi bien pour le plan de lutte que pour la notion du statut de cheptel indemne. Pour cela des adaptations seront apportées à l’actuel cahier des charges. Cela implique une acquisition préalable conseillée de la certification pour tous les élevages qui le peuvent et une accélération de l’assainissement de la zone.
La paratuberculose, une nécessité économique, un enjeu commercial, une priorité régionale
Deux objectifs gouvernent la stratégie régionale : le dépistage et l’élimination des animaux infectés, la constitution d’un vivier d’animaux sains pour les échanges de reproducteurs. En 2011 (cf. tableau), 1431 cheptels dont 74 nouveaux, se sont engagés dans le programme régional de lutte contre cette maladie soit une progression de 1,3%. Le pourcentage de cheptels sous garantie, au sens du référentiel national, augmente de façon équivalente. Le nombre de cheptels positifs a baissé de 10%. Ces résultats sont encourageants. Le GRASL ne peut qu’inciter les éleveurs à poursuivre leurs efforts en vérifiant toujours le statut sanitaire du cheptel d’origine lors d’une introduction et en demandant la signature d’un Billet de garantie conventionnelle.
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La suite est à lire dans la Creuse agricole et rurale du 13 juillet 2012.